Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
On ne sait ni son nom ni son âge. On sait qu'elle est esclave, que sa vie d'être humain, de femme, s'est résumée à ce mot-là. Elle est seule, abritée...
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On ne sait ni son nom ni son âge. On sait qu'elle est esclave, que sa vie d'être humain, de femme, s'est résumée à ce mot-là. Elle est seule, abritée au creux d'un baobab, objet de charité ou de vénération. Si elle est là, c'est à cause d'un homme, son maître, son amant, elle est la seule survivante d'une expédition vers une ville mythique, décidée par lui. Et, autour du baobab, tourne inlassablement la mémoire de cette narratrice qu'on a toujours dépossédée de tout, jusqu'à ses propres enfants. Ce récit, dense, vibrant d'émotion et d'intelligence, se situe dans un univers frère de celui de Coetzee. Le Baobab est l'un des plus grands livres lyriques de la littérature sud-africaine.
Née en 1933, Wilma Stockenström est la plus grande poétesse sud-africaine de langue afrikaans. Le Baobab, paru en 1981 en Afrique du Sud, a été traduit en anglais par Coetzee.