Je reprends ma quête de forçat, à savoir agrandir la section « ça se passe à Lyon » de la bibliothèque.
Et j’attaque lancé comme un frelon en faisant coup double avec deux romans dans le même bouquin, « Le bal des pendues » et « Les caprices de l’arbitraire » de Jean-pierre Chiron.
Deux enquêtes de la capitaine Grimaud, efficace et sans fards ni casseroles exagérées comme c’est souvent le cas, que je retrouve avec plaisir ainsi que son groupe de la PJ.
Deux romans courts, donc menés au pas de course, pas le temps de niaiser, et c’est somme toute logique puisque les
deux intrigues reposent sur une course contre la montre pour arrêter un, une ou des tueur(s) en série.
Dans « Le bal des pendues », la mise en scène des crimes est sordide, les victimes, des femmes, sont pendues par les pieds et égorgées comme avant l’Aïd. Avec pour chacune, la présence d’un message énigmatique. La progression tient dans l’âge des cibles, de plus en plus jeunes. Et les indices quasiment nuls. Le groupe Grimaud va devoir se sortir les doigts pour arrêter le monstre avant qu’il s’en prenne à une petite fille. Une histoire haletante entre le cossu quartier de la Tête d’Or, le troisième et le huitième arrondissement. Bonus culturel, il y est question d'Arthur Rimbaud. Bonne pioche.
Pour « Les caprices de l’arbitraire », c’est encore plus complexe. Le tueur n’obéit à aucune logique. Le lieu, le sexe de la victime, la méthode, aucun point commun entre les crimes. Choix arbitraire comme le précise le titre. Il va falloir une petite erreur du salopard pour mettre Grimaud sur une piste. Sera-t-elle suffisante pour mettre fin à l’hécatombe ? Les morts s’enchaînent dans cet opus rythmé, de la Croix-Rousse au Vieux Lyon, en passant par le huitième arrondissement, jusqu’au final dans lequel il ne faudra pas avoir le vertige. Re bonne pioche.
Un bon moment de lecture, et pour les amoureux de l’Olympique Lyonnais, on sourit à chaque nouveau personnage, qui porte systématiquement le nom d’un ancien joueur, récents ou d’un lointain passé, bons footballeurs ou brêle illustre. Il y en a que j’avais oublié. J’attends le prochain Grimaud, en imaginant un Zago comme truand, un Ferri (le gaulois) comme boucher, un Laville en CRS, un Priou comme déménageur, un Di Nallo comme patron mafieux, etc….
Double plaisir lyonnais
Je reprends ma quête de forçat, à savoir agrandir la section « ça se passe à Lyon » de la bibliothèque.
Et j’attaque lancé comme un frelon en faisant coup double avec deux romans dans le même bouquin, « Le bal des pendues » et « Les caprices de l’arbitraire » de Jean-pierre Chiron.
Deux enquêtes de la capitaine Grimaud, efficace et sans fards ni casseroles exagérées comme c’est souvent le cas, que je retrouve avec plaisir ainsi que son groupe de la PJ.
Deux romans courts, donc menés au pas de course, pas le temps de niaiser, et c’est somme toute logique puisque les deux intrigues reposent sur une course contre la montre pour arrêter un, une ou des tueur(s) en série.
Dans « Le bal des pendues », la mise en scène des crimes est sordide, les victimes, des femmes, sont pendues par les pieds et égorgées comme avant l’Aïd. Avec pour chacune, la présence d’un message énigmatique. La progression tient dans l’âge des cibles, de plus en plus jeunes. Et les indices quasiment nuls. Le groupe Grimaud va devoir se sortir les doigts pour arrêter le monstre avant qu’il s’en prenne à une petite fille. Une histoire haletante entre le cossu quartier de la Tête d’Or, le troisième et le huitième arrondissement. Bonus culturel, il y est question d'Arthur Rimbaud. Bonne pioche.
Pour « Les caprices de l’arbitraire », c’est encore plus complexe. Le tueur n’obéit à aucune logique. Le lieu, le sexe de la victime, la méthode, aucun point commun entre les crimes. Choix arbitraire comme le précise le titre. Il va falloir une petite erreur du salopard pour mettre Grimaud sur une piste. Sera-t-elle suffisante pour mettre fin à l’hécatombe ? Les morts s’enchaînent dans cet opus rythmé, de la Croix-Rousse au Vieux Lyon, en passant par le huitième arrondissement, jusqu’au final dans lequel il ne faudra pas avoir le vertige. Re bonne pioche.
Un bon moment de lecture, et pour les amoureux de l’Olympique Lyonnais, on sourit à chaque nouveau personnage, qui porte systématiquement le nom d’un ancien joueur, récents ou d’un lointain passé, bons footballeurs ou brêle illustre. Il y en a que j’avais oublié. J’attends le prochain Grimaud, en imaginant un Zago comme truand, un Ferri (le gaulois) comme boucher, un Laville en CRS, un Priou comme déménageur, un Di Nallo comme patron mafieux, etc….