Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Ce qui me fascine dans mon aventure, c'est la marche sur le mur entre la vie et les grandes profondeurs annonciatrices de la mort. C'est aussi le souvenir...
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" Ce qui me fascine dans mon aventure, c'est la marche sur le mur entre la vie et les grandes profondeurs annonciatrices de la mort. C'est aussi le souvenir de ces profondeurs. "Les réanimés ne se souviennent de rien" (de rien, mais de conversations entre les médecins !). La rencontre avec la part de l'homme qui marche, geint ou hurle quand la conscience n'est pas là. J'ai été conscient de ne plus savoir où j'étais -, d'avoir perdu la terre. Pas d'autre douleur que celle des autres, qui bat confusément cette chambre blanche où veille la petite lampe de la nuit comme, dans ma chambre de Bombay, la rumeur de l'Océan battait la grève. Je suis lucide, d'une lucidité limitée au ressassement d'une terre de nulle part, à la stupéfaction devant un état ignoré. Ce qui s'est passé n'a rien de commun avec ce que j'appelais mourir. " En 1972, André Malraux, " atteint d'une maladie du sommeil ", est hospitalisé à la Salpêtrière. De cette expérience va naître Lazare, un de ses plus beaux livres, celui qu'il choisit pour clore le cycle du Miroir des limbes.
En 1972, André Malraux, "atteint d'une maladie du sommeil" , est hospitalisé à la Salpêtrière. De cette expérience va naître Lazare, un de ses plus beaux livres, celui qu'il choisit pour clore le cycle du Miroir des limbes.