Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Si la violence est aussi difficile à définir qu'elle est aisée à identifier, l'ambition de ce livre est pourtant de montrer que des régularités...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 2 octobre
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Résumé
Si la violence est aussi difficile à définir qu'elle est aisée à identifier, l'ambition de ce livre est pourtant de montrer que des régularités existent et que les comportements humains obéissent à des règles universalisables. Dans Agamemnon, Eschyle constate que la violence a coutume d'engendrer la violence. Pour quelles raisons ? Sans doute parce que la violence se donne toujours pour une contre-violence, c'est-à-dire pour une riposte à la violence de l'Autre. En d'autres termes, la violence est mimétique. Elle est mimétique parce que nous sommes nous-mêmes des êtres mimétiques qui cherchons nos désirs chez l'Autre, en l'Autre, en l'absence définitive de Moi authentique. Auparavant, la violence avait ses vertus. Machiavel pensait à juste titre que ce n'est pas la violence qui " restaure " mais celle qui " ruine " qu'il faut condamner. Aujourd'hui, dans le monde moderne, la violence ne produit plus que de la violence, elle n'a plus aucune vertu cathartique depuis que les textes bibliques en ont dévoilé les mécanismes. Alors, quel avenir pour nos enfants ? Un avenir sans doute apocalyptique où même le 11 septembre 2001 - figure suprême de l'infamie - pourrait à terme ne plus symboliser qu'un acte barbare parmi d'autres. Dieu, pourquoi nous avez-vous abandonnés ?...
Sommaire
L'unanimité violente
La violence n'a pas d'objet précis en fin de compte
La violence s'assouvit sur des objets de substitution
La violence, c'est l'imitation de la violence des Autres
La violence, c'est la " déresponsabilisation "
Petit rappel : la violence ne se conçoit jamais comme première
La violence est d'autant plus meurtrière qu'il n'y a pas de représailles possibles
La violence est contagieuse et fascinante
La violence, c'est le ressentiment, les envies, la jalousie
La violence, ce n'est pas le religieux
La voix des victimes se fait entendre mais la violence continue
Etude de cas n°1 : une autre vision de la guerre du Golfe
Etude de cas n°2 : désir et violence en relations internationales au prisme des rivalités sino-taiwanaises
Etude de cas n°3 : désir et violence en relations internationales au prisme des rivalités sino-japonaises
Thomas R. Blier est essayiste. Passionné d'anthropologie, il décide d'entreprendre un travail de vulgarisation de la pensée des grands auteurs dont l'ouvrage La violence des autres est la première réalisation.