La Vielle et l'épée. Troubadours et politique en Provence au XIIIe siècle

Par : Martin Aurell

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  • Nombre de pages384
  • PrésentationBroché
  • Poids0.448 kg
  • Dimensions13,5 cm × 22,0 cm × 2,7 cm
  • ISBN2-7007-2222-1
  • EAN9782700722222
  • Date de parution01/12/1989
  • CollectionCollection historique
  • ÉditeurAubier

Résumé

Nous avons longtemps vécu sur l'image d'un troubadour languissant devant une dame idéale pour laquelle il interprète de tendres chansons. Cependant, ce cliché romantique ne correspond pas toujours à la réalité du Moyen Age. Ni les flèches de Cupidon, ni les muses féminines n'ont empêché les troubadours de prendre une part active aux luttes qui ravagent la société de leur temps. Ils combattent avec acharnement leurs ennemis, maniant l'épée d'une main et composant des chansons contre eux de l'autre.
C'est avec passion qu'ils chantent la guerre ! Des mécènes entretenant des troubadours capables de composer des chansons qui servent leurs intérêts politiques ; des guerriers au vers facile courant sus aux chevaliers de la croisade albigeoise ; des jongleurs qui, entre deux saltimbanques et un montreur d'ours, interprètent des chansons politiques sur la place du village ; des bouffons disant tout haut au prince ce que chacun pense tout bas...
Créateurs, interprètes et propagateurs de la chanson engagée, tels sont les protagonistes de ce livre. Média par excellence du Moyen Age, la chanson diffuse avec efficacité une propagande politique et agit sur l'opinion publique. Autour d'elle, les enjeux sont grands : qu'il soit roi, comte ou seigneur, celui qui la contrôle se donne un atout maître dans sa course effrénée pour la conquête du pouvoir ; la veille qui ponctue de ses notes le chant du jongleur lui est aussi utile que la plus tranchante des épées.
Nous avons longtemps vécu sur l'image d'un troubadour languissant devant une dame idéale pour laquelle il interprète de tendres chansons. Cependant, ce cliché romantique ne correspond pas toujours à la réalité du Moyen Age. Ni les flèches de Cupidon, ni les muses féminines n'ont empêché les troubadours de prendre une part active aux luttes qui ravagent la société de leur temps. Ils combattent avec acharnement leurs ennemis, maniant l'épée d'une main et composant des chansons contre eux de l'autre.
C'est avec passion qu'ils chantent la guerre ! Des mécènes entretenant des troubadours capables de composer des chansons qui servent leurs intérêts politiques ; des guerriers au vers facile courant sus aux chevaliers de la croisade albigeoise ; des jongleurs qui, entre deux saltimbanques et un montreur d'ours, interprètent des chansons politiques sur la place du village ; des bouffons disant tout haut au prince ce que chacun pense tout bas...
Créateurs, interprètes et propagateurs de la chanson engagée, tels sont les protagonistes de ce livre. Média par excellence du Moyen Age, la chanson diffuse avec efficacité une propagande politique et agit sur l'opinion publique. Autour d'elle, les enjeux sont grands : qu'il soit roi, comte ou seigneur, celui qui la contrôle se donne un atout maître dans sa course effrénée pour la conquête du pouvoir ; la veille qui ponctue de ses notes le chant du jongleur lui est aussi utile que la plus tranchante des épées.
Aliénor d'Aquitaine
Martin Aurell
E-book
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