Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
"Tout autour des grands chefs-d'œuvre de la littérature, on trouve des chefs-d'œuvre modestes et merveilleux, longs d'une seule ligne parfois, poussant...
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"Tout autour des grands chefs-d'œuvre de la littérature, on trouve des chefs-d'œuvre modestes et merveilleux, longs d'une seule ligne parfois, poussant parfois jusqu'à une page ou deux, dans lesquels semble concentrée l'essence du récit ou de la poésie.
(...) Un recueil de textes tel que La Vie impossible implique, de la part de son auteur, une bonne dose de générosité. Les écrivains sont avares en ce qui concerne leurs histoires. Quand la romancière canadienne Marian Engel racontait une anecdote rare ou décrivait un événement curieux, elle ajoutait souvent "C'est pris !" à l'instar des enfants qui revendiquent la possession d'un siège, d'un livre ou d'un morceau de gâteau, pour signifier que c'était son bien et qu'elle le développerait sans doute dans un roman ou un récit. Berti n'a pas de ces prétentions. Au contraire, il étale devant le lecteur un trésor de romans à l'état d'embryons, de semences de récits qui, comme si elles avaient été saisies dans l'ambre, n'ont nul besoin de se développer davantage pour nous réjouir et nous étonner."
Né à Buenos Aires en 1964, Eduardo Berti vit à Paris. Il est déjà l'auteur de deux romans parus chez Grasset Le Désordre électrique (1999) et Madame Wakefield (2001).