Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Où bat le cœur de l'Amérique ? Du côté de Santa Fé, au cœur du haut désert que dominent les neiges des monts Sangre de Cristo... ou du côté...
Lire la suite
Où bat le cœur de l'Amérique ? Du côté de Santa Fé, au cœur du haut désert que dominent les neiges des monts Sangre de Cristo... ou du côté de New York où une étroite société de banquiers aux ventres blindés est en passe de dominer l'univers ? La question déjà se pose en 1850, quand arrive au monde la petite Fé Cameron. Le Nouveau-Mexique vient d'échapper au pouvoir du gouvernement de Mexico - et aux aristocrates gominés qui le possèdent avec désinvolture. Les habitants du cru font tout juste connaissance avec leurs " frères " gringos, qui se piquent de leur apprendre la modernité et les manières nouvelles : vertu hautement affichée, racisme, culte de l'argent... Fé, à l'image de sa terre, est une âme divisée : le sang castillan de sa mère (morte en lui donnant le jour) se mélange dans ses veines à celui d'Andrew Cameron, un hobereau écossais en rupture de ban - qui meurt quand la gamine a sept ans. Elevée par une nourrice mexicaine, elle connaîtra une jeunesse pauvre et heureuse... puis une adolescence frustrée : incertaine de ce qu'elle est, elle va se lancer dans le monde à la recherche d'un rôle à jouer, d'un nom à se faire - à défaut de se trouver une véritable identité... On a un peu oublié les romans historiques de l'Américaine Anya Seton (1916-1990), qui connurent un succès mondial dans les années 40 à 60 (son Château du dragon inspira un film de Mankiewicz produit par Lubitsch... avec Gene Tierney). Parmi eux figure en tout cas ce pur joyau d'étrangeté : La Turquoise (1946), saluée à l'époque par toute la critique... et qui est à coup sûr, aux côtés des meilleurs romans de Robert Penn Warren (L'Esclave libre) ou de Louis Bromfield (Mississippi), l'un des plus forts livres jamais consacrés à la mauvaise conscience américaine, sans cesse partagée entre les tentations du conformisme mercantile et le désir d'un impossible retour à la " pureté " du monde sauvage.
Où bat le coeur de l'Amérique ? Du côté de Santa Fé, au coeur du haut désert que dominent les neiges des monts Sangre de Cristo... ou du côté de New York où une étroite société de banquiers aux ventres blindés est en passe de dominer l'univers ? La question déjà se pose en 1850, quand arrive au monde la petite Fé Cameron. Le Nouveau-Mexique vient d'échapper au pouvoir du gouvernement de Mexico et aux aristocrates gominés qui le possèdent avec désinvolture. Les habitants du cru font tout juste connaissance avec leurs " frères" gringos, qui se piquent de leur apprendre la modernité et les manières nouvelles : vertu hautement affichée, racisme, culte de l'argent... Fé, à l'image de sa terre, est une âme divisée : le sang castillan de sa mère (morte en lui donnant le jour) se mélange dans ses veines à celui d'Andrew Cameron, un hobereau écossais en rupture de ban qui meurt quand la gamine a sept ans. Elevée par une nourrice mexicaine, elle connaîtra une jeunesse pauvre et heureuse... puis une adolescence frustrée : incertaine de ce qu'elle est, elle va se lancer dans le monde à la recherche d'un rôle à jouer, d'un nom à se faire à défaut de se trouver une véritable identité... On a un peu oublié les romans historiques de l'Américaine Anya Seton (1916-1990), qui connurent un succès mondial dans les années 40 à 60 (son Château du dragon inspira un film de Mankiewicz produit par Lubitsch... avec Gene Tierney). Parmi eux figure en tout cas ce pur joyau d'étrangeté : La Turquoise (1946), saluée à l'époque par toute la critique... et qui est à coup sûr, aux côtés des meilleurs romans de Robert Penn Warren (L'Esclave libre) ou de Louis Bromfield (Mississippi), l'un des plus forts livres jamais consacrés à la mauvaise conscience américaine, sans cesse partagée entre les tentations du conformisme mercantile et le désir d'un impossible retour à la " pureté" du monde sauvage.