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La problématique du devoir de mémoire est plus que jamais d'actualité depuis l'adoption de la résolution 27C/3. 13 et la mise en oeuvre par l'UNESCO du projet "Route de l'esclave"en 1993. Dans les anciens états esclavagistes à l'instar du Bénin, les Organismes officiels appuyés par l'UNESCO s'unissent pour initier une dynamique de patrimonialisation autour des vestiges liés à l'esclavage. Le projet"route de l'esclave", "Ouidah 92" le "sommet du pardon" et bien d'autres initiatives prises ailleurs dans le monde sont les expressions tangibles de cette dynamique qui visait la promotion d'un tourisme culturel et de mémoire.
Partant de l'exemple béninois de valorisation de la route de l'esclave cet ouvrage vient relancer la question, susciter le débat et clarifier les incertitudes sur le sujet. C'est une véritable exhortation à la promotion du tourisme culturel autour des vestiges liés à la traite négrière à travers le monde. Il s'adresse prioritairement aux historiens, aux chercheurs, professionnels du patrimoine, et au public intéressé par les questions de valorisation du patrimoine et la promotion du tourisme.
