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La révolution est finie, affirmait François Furet peu avant le Bicentenaire de 1989. Celui-ci fut pourtant l'occasion d'une nouvelle querelle entre ceux qui discernaient dans la Révolution la matrice des totalitarismes modernes et les disciples de Mathiez et de Soboul, perpétuant l'apologie de 1793. La Terreur demeure un objet de répulsion, de fascination, et, en tout cas, d'interrogation. Depuis vingt-cinq ans, les historiens, dans un contexte idéologique moins passionné, ont repris leurs recherches.
Les questions longtemps occultées ne manquent pas : la Révolution est-elle une exception française ? D'où viennent les droits de l'homme ? A-t-elle commencé dans les colonies ? Le roi était-il révolutionnaire ? Qu'a-t-elle fait pour les pauvres ? A-t-elle été une catastrophe économique ? Doit-on réhabiliter Robespierre ? Qu'a-t-elle légué au monde ? Les meilleurs spécialistes de la période répondent ici, sans tabou, à ces interrogations toujours actuelles.
