Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il neige rarement sur le Vésuve, mais cela arrive. Il y a rarement de " belles journées " d'enfance, si belles qu'on en garde pour toujours la nostalgie...
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Il neige rarement sur le Vésuve, mais cela arrive. Il y a rarement de " belles journées " d'enfance, si belles qu'on en garde pour toujours la nostalgie et qu'elles constituent un moment fondateur de la vie d'un individu.
Le petit Tonino relate ici les moments fondateurs de son existence. Il les rapporte à sa façon, celle d'un jeune garçon d'abord, puis d'un adolescent. Mais n'est-ce pas plutôt Tonino adulte qui se penche sur le passé et raconte sa découverte des choses et des êtres, des sensations, du temps et, plus encore peut-être, de la valeur des mots et de ce qu'ils recouvrent ?
Dans La Neige du Vésuve comme dans L'Harmonie perdue, " fantaisie " sur l'histoire de Naples (éditions L'Inventaire, 2001) et dans toute son œuvre, Raffaele La Capria tente de retrouver " l'harmonie infinie du monde ". Il y parvient par l'écriture et c'est sans nul doute ce qui explique que tous ses livres, essais, romans, récits, n'en forment plus qu'un et atteignent par là même à l'universalité.
Anne Coldefy-Faucard
Raffaele La Capria a publié à ce jour une vingtaine de volumes en Italie. Il collabore régulièrement au Corriere della Sera et dirige la revue littéraire Nuovi Argomenti, fondée par Moravia.