Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En novembre 1907, l'annonce de la parution d'un chapitre sur la mort de Balzac dans le tout nouvel ouvrage d'Octave Mirbeau intitulé La 628-E8 provoque...
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En novembre 1907, l'annonce de la parution d'un chapitre sur la mort de Balzac dans le tout nouvel ouvrage d'Octave Mirbeau intitulé La 628-E8 provoque un scandale. Avec la passion qui le caractérise, le polémiste y montrait la sensuelle Mme de Balzac polissonnant avec le peintre Jean Gigoux, alors que son mari agonisait dans une pièce à côté. Informée de la publication prochaine de ces pages profanatrices, l'unique fille de Mme Hanska, la comtesse Mniszech, s'indigne. Mirbeau, fort embarrassé, s'incline devant son grand âge : le chapitre est débroché.
En 1918, un an après la mort l'auteur, l'épisode est exhumé, puis publié à deux cent cinquante exemplaires " par un amateur et strictement réservé à ses amis ". La présente édition en est la reproduction.
Dans une postface, Pierre Michel et Jean-François Nivet retracent les différentes péripéties de cette affaire qui continua à faire grand bruit chez les balzaciens orthodoxes, et s'interrogent sur les mobiles qui ont poussé Mirbeau à écrire ce texte impitoyable contre l'égérie de Balzac.