Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La Martinique, perle centrale sur le collier-chou de l'arc antillais, offre au voyageur le même sourire tropical qu'à Christophe Colomb lorsque celui-ci...
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La Martinique, perle centrale sur le collier-chou de l'arc antillais, offre au voyageur le même sourire tropical qu'à Christophe Colomb lorsque celui-ci découvrit, le 15 juin 1502, ce nouveau paradis aux îles d'Amériques, couvert de fleurs, de femmes... et de serpents. Intemporelles, les palmes languissantes des cocotiers bruissent dans l'alisé au dessus d'un sable généreux et d'une eau turquoise. Nous plongeons avec délectation dans la carte postale.
EXALTATION DE SENS
Mais la Martinique, c'est aussi une chaude odeur de canne coupée le jour et une immuable symphonie de grenouilles la nuit. C'est le goût du sel et de la cannelle sur la peau à la sortie du bain et la saine moiteur d'une excursion en forêt tropicale. C'est une cascade d'odeurs aussi suaves qu'étranges aux abords des marchés. C'est un zest de citron vert en cale sèche au fond d'un verre. Ce sont les rythmes embiguinés qui enivrent les rues commerçantes de Fort-de-France et le déferlement permanent du zouk hors des autoradios. Ce sont encore la démarche chaloupée et désinvolte des martiniquais et quelques petits regards de biais, mutins, câlins.
ANTILLAISES, ANTILLAIS
La Martinique, c'est surtout une population fière, joyeuse et philosophe, attachante. C'est un agenda noirci de fêtes, de sorties nature et carnavalesques, de pèlerinages pieux et de jeux, de rendez-vous sportifs et galants. C'est une partition vive et complexe de codes et de tempéraments, une mélodie où s'expriment toutes les couleurs et toutes les croyances et où demeurent inscrits en marge les bémols de l'histoire. Mais l'île a tant pleuré en 1902, lorsque la Montagne Pelée engloutit la ville de Saint-Pierre et ses 30 000 habitants, qu'elle a encore aujourd'hui de la joie à rattraper, du rire à partager.