En cours de chargement...
Trois générations cohabitent cahin-caha dans la maison de Salt Hay Road, au cour de Long Island : Scudder, le patriarche bourru ; Roy, son fils célibataire endurci ; Mavis, sa fille revenue au nid ; et Nancy et Clayton, les enfants de sa fille aînée, morte cinq ans plus tôt. Quand Nancy rencontre Robert Landgraf, un ornithologue en vadrouille sur l'île, c'est le coup de foudre. En un mois, elle accepte sa demande en mariage et décide de le suivre à Boston.
Tout l'édifice qui sous-tend cette singulière famille s'en trouve alors ébranlé. Par son traitement sensible des caprices de la nature comme miroir des sentiments humains, Carin Clevidence livre, dans ce premier roman, le portrait délicat d'une famille à la dérive que la meurtrière tornade de l'automne 1938 va définitivement bouleverser.
Roman familial
Comme le titre l’indique, c’est une maison qui est au cœur de ce roman, qui retient et fait revenir ses habitants à elle, une maison qui pourtant a déjà vagabondé… L’histoire de son installation à Long Island sort de l’ordinaire. Trois générations y cohabitent, le grand père Scudder, son fils célibataire Roy et sa fille Mavis mal mariée et revenue au foyer. Viennent s’y ajouter les enfants de la troisième fille de la maison, décédée. Nancy a dix-huit ans alors que Clayton sort à peine de l’enfance, lorsqu’elle rencontre un ornithologue qu’elle trouve particulièrement séduisant…
Passé un peu inaperçu à la rentrée littéraire 2012, La maison de Salt Hay Road est un roman familial américain comme je les aime, qui fait passer un bon moment, même s’il ne laisse pas un souvenir impérissable. Je me souviendrai toutefois de l’écriture claire et nette comme un ciel de Long Island, du thème des mariages qui se délitent qui m’a fait penser par moment aux romans de Richard Yates, la sensibilité à la nature en plus… et surtout de la fin où la nature justement se réveille et intervient de façon brutale et inévitable dans la vie de la famille.