Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Parmi tous les charmes que déploient les Mémoires du Cardinal de Retz, il en est un qui agit d'emblée : celui qui se dégage de la mise en scène particulièrement...
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Parmi tous les charmes que déploient les Mémoires du Cardinal de Retz, il en est un qui agit d'emblée : celui qui se dégage de la mise en scène particulièrement vivante d'un ensemble de personnages toujours éminemment singuliers. C'est dans ce plaisir premier ressenti à la lecture que cette étude trouve son origine.
L'œuvre et ses acteurs se situent au carrefour de trois grandes influences : celle de l'histoire, celle de la littérature et celle de l'autobiographie. Ses personnages sont des personnages littéraires, façonnés et stylisés comme peuvent l'être des personnages de théâtre ou de roman. Tout concourt à cette influence de la littérature sur les acteurs des Mémoires : le goût d'une époque qui apprécie ce qui donne aux ouvrages esprit et légèreté ; l'évolution du genre même des mémoires qui, à partir de 1660, tendent à se rapprocher du roman ; les propres goûts littéraires de Retz, qui aimait la comédie italienne et le théâtre de Corneille, qui était grand lecteur de l'Astrée et des Vies de Plutarque ; et surtout, peut-être, le désir de plaire et le plaisir de conter, très puissants chez cet homme dont La Rochefoucauld disait " Il aime à raconter ; il veut éblouir indifféremment tous ceux qui l'écoutent par des aventures extraordinaires, et souvent son imagination lui fournit plus que sa mémoire. "
C'est à une déambulation à travers le grand appartement des Mémoires que Retz invite ici sa lectrice, pour aboutir à ce qui en est la pièce d'apparat : la galerie des illustres. Du début de la Régence à ce printemps de 1655 qui marque la fin du récit, les événements se succèdent, " bizarres, rares, extraordinaires ", les péripéties se précipitent, les renversements de situations s'accumulent. Retz, dans les Mémoires, évoque une multitude d'individus, mais de cette multitude se détache une vingtaine d'êtres exceptionnels dont on a tenté de suivre, dans cette étude, les nombreuses aventures.
Pierre Sabbah, ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure, agrégé des Lettres, est disparu prématurément. Ce texte est son Mémoire de maîtrise, soutenu sous la direction de Roger Aber, à la Sorbonne.
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