Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Loin d'être marginal, le dopage constitue, au sein du sport professionnel, une pratique organisée à grande échelle.
A égale distance des "révélations"...
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Loin d'être marginal, le dopage constitue, au sein du sport professionnel, une pratique organisée à grande échelle.
A égale distance des "révélations" et des " dénonciations ", ce livre propose des clés. A côté des acteurs de l'athlétisme, sociologues et médecins développent une approche souvent négligée : celle des sciences humaines.
Car deux grandes visions coexistent actuellement, en l'absence d'une caractérisation juridique admise par tous. L'une fait du dopage, fondamentalement, une tricherie. Largement dominante dans le monde sportif, cette conception dénonce les effets de la professionnalisation, de la performance à tout prix et de la victoire érigées en normes, voire en dogmes. Quitte à reconnaître, en privé, que le dopage est devenu un mal nécessaire. L'autre conception est médicale : le dopage n'est plus en premier lieu une affaire de produits mais une question de comportement. Ainsi jaillit le lien entre le dopage sportif et une tendance ou une tentation très générale : rechercher dans diverses substances chimiques le moyen de surmonter l'angoisse, la souffrance, la terreur devant les règles du jeu et de l'existence.
C'est dans ce cadre que se pose la question de la faute : à quel moment le sportif professionnel sort-il de la piste pour devenir coupable de "crime" de dopage ? A quel moment son médecin trahit-il sa vocation et se transforme en complice d'une exploitation de l'athlète par lui-même ?
Telle est l'interrogation à laquelle il s'agit désormais d'apporter une réponse qui ne soit ni toute faite, ni vertueuse à moindres frais, ni fataliste, mais véritablement éthique.