Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans la première partie de cet ouvrage, Giulia Sissa se penche sur la famille dans la cité grecque ; elle définit les trois relations élémentaires...
Lire la suite
Dans la première partie de cet ouvrage, Giulia Sissa se penche sur la famille dans la cité grecque ; elle définit les trois relations élémentaires de la communauté : le rapport maître/esclave, l'association mari/épouse et le lien du père et de ses enfants. Elle pose ensuite différentes interrogations qui ont trait à la vie familiale tout autant qu'à la structure de la société et de la cité : la citoyenneté, les liens du sang et le rapport cité-individu. Elle s'intéresse également à la question de la parenté au sens large et à différents problèmes juridiques qui se posaient à l'époque. Dans la deuxième partie du livre, Yan Thomas s'attache aux rapports de paternité dans le monde romain. À cette époque, la familia désigne le patrimoine, la troupe servile, l'entourage, là où la maison situe le noyau résidentiel. L'auteur nous fait découvrir les rapports entre pouvoir et paternité, le père étant le garant de l'ordre politique et familial, et des alliances qui sont effectuées à cet égard. II aborde aussi la question de la transmission du patrimoine et celle du mariage. Le livre s'achève sur la symbolique familiale dans l'Empire romain. Les liens entre famille et politique sont évoqués à travers les thèmes de l'héroïsme, du sacrifice de sa vie pour la famille, ainsi que du départ en exil. Aline Rousselle s'intéresse également aux différents signes qui régentent la vie familiale, notamment à travers l'éducation sévère de l'enfant, le rapport à la sexualité, entre conformisme et permissivité.