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Les activités physiques ont pris une ampleur grandissante au cours du XXe siècle, au point que l’on peut les considérer comme un «fait social total». Elles sont, de ce fait des révélateurs pertinents de l’évolution des sociétés modernes. Ces pratiques se sont développées, diversifiées, immiscées dans le temps quotidien et elles ont progressivement investi des espaces variés qui ont été spécialement aménagés.
Le tropisme côtier fait des littoraux des espaces particulièrement attractifs pour les pratiquants. Ils portent d’ailleurs les traces de ces investissements au travers des ports de plaisance, des stations nautiques ou encore des chemins de randonnées. Leurs paysages se sont transformés, leurs usages se sont diversifiés, en même temps qu’ils sont devenus plus fragiles. Cet ouvrage cherche à comprendre, à partir de l’exemple de la côte d’Albâtre, quelle est la relation nouvelle créée, par les activités physiques de nature, entre l’homme et le milieu littoral.
Il s’agit, ici, de rendre compte des médiations territoriales à l’oeuvre en multipliant les prises sur l’objet : les transformations concernent les usages comme les représentations, aussi bien que la gestion des littoraux. Il s’agit de comprendre les déterminations réciproques des cultures, des rapports sociaux et des rapports spatiaux.