Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le présent essai interroge les esthétiques post-romantiques qui ont tenté, à partir de 1848, de sacraliser la littérature pour combler la béance...
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Le présent essai interroge les esthétiques post-romantiques qui ont tenté, à partir de 1848, de sacraliser la littérature pour combler la béance laissée par la mort de dieu. La Littérature postule l'autonomie de l'art et sa pureté face à la sphère sociale et politique. Mais la subtilisation d'un art qui n'est plus étayé par le Verbe n'a pour se soutenir que le jeu de l'apparence, la certitude du mensonge et de l'artifice. L'art résulte d'une négativité étudiée tout au long de ce travail qui montre la pertinence d'une transvaluation critique : la Beauté, visée vers l'absolu qui permet de déserter le monde, se nourrit de ressentiments honteux, de haines nécessaires, de refoulements souvent glorieux par lesquels les esthétiques d'auteurs aussi divers que Gautier, Flaubert, Baudelaire, Banville et Leconte de Lisle, Verlaine et Mallarmé ont instauré une littérature qui s'impose à la fois comme stigmate de l'individu et discordentiel du monde.
Vincent Vivès est maître de conférences à l'Université de Provence. Spécialiste de la poésie du XIXe siècle et de la mélodie française, il travaille sur les relations qu'entretiennent littérature, philosophie et musique.