Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le théâtre romain est le continent noir de notre mémoire culturelle. Longtemps refoulé, était-il si gênant ? Parce qu'il était un théâtre du...
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Le théâtre romain est le continent noir de notre mémoire culturelle. Longtemps refoulé, était-il si gênant ? Parce qu'il était un théâtre du jeu, ce qui choque notre goût pour les théâtres du sens et de la représentation ? Notre désir d'un théâtre antique qui pourtant nous parlerait de nous ? Parce qu'il exigeait des acteurs-parias, sans identité civique ou sexuelle, flexibles et relâchés, ce qui choque notre conscience humaniste et normative ? Ou bien, et la faute serait plus grave, parce que le théâtre romain remettrait en cause notre conception de la théorie comme " discours sur " ? En effet, les spectacles scéniques romains pourraient bien avoir servi à fonder théoriquement l'éloquence politique sur laquelle reposait toute la conception romaine d'un pouvoir politique libre et élitaire. Etrange façon de philosopher par une pratique ludique mais qui S'explique par le fait que Rome est une culture des corps présents, où le discours ne s'objective pas en un logos autonome mais se confond toujours avec l'homme éloquent.