Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Balzac " monstre " ou " ogre ", " père " du roman et " hors-la-loi " de l'écriture romanesque, écrivain de l'excès et de la prolifération des mondes...
Lire la suite
Balzac " monstre " ou " ogre ", " père " du roman et " hors-la-loi " de l'écriture romanesque, écrivain de l'excès et de la prolifération des mondes possibles... Entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, plusieurs protagonistes de la scène littéraire européenne, de Henry James à Hugo von Hofmannsthal, de Rainer Maria Rilke à Oscar Wilde, redécouvrent La Comédie humaine, interrogent le statut et les enjeux du macrotexte balzacien, inventent de nouveaux visages mythiques de son auteur. En même temps Balzac devient une figure oblique de la fiction, un " personnage reparaissant " qui rebondit diaboliquement d'une œuvre à l'autre - chez Swinburne ou Strindberg, Svevo, Yeats, Pasternak ou Stevenson. Dialogues à distance où les retours à Balzac se dédoublent en miroir, tous ces portraits balzaciens sont autant d'autoportraits d'écrivains en quête de leurs œuvres. Essais ou conversations imaginaires, proses d'art, poèmes, récits de fiction, ces lectures d'auteur font de La Comédie humaine un laboratoire pour penser ensemble les tournants critiques de la réception balzacienne et les tournants esthétiques de la crise fin de siècle. C'est donc un " autre " Balzac que forment les textes traduits et rassemblés ici : le premier chantre de la modernité une figure hyperbolique du Liber mundi, et la conscience inquiète du roman.