Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Un meurtre énigmatique dans un parking. Le narrateur est le témoin involontaire de sa mise en scène. Hanté par le souvenir de cet événement - mais...
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Livré chez vous entre le 8 octobre et le 22 octobre
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Résumé
Un meurtre énigmatique dans un parking. Le narrateur est le témoin involontaire de sa mise en scène. Hanté par le souvenir de cet événement - mais peut-être l'a-t-il rêvé -, il se sent partie prenante d'un jeu qui lui échappe, comme s'il s'acheminait vers un piège. Le piège - monté par qui ? - est là, invisible, et le narrateur va s'y engouffrer par mégarde. Une erreur de raisonnement lui fait manquer le TGV qui doit l'emmener à Grenoble. Simple ratage, pourrait-on croire, sans conséquences trop graves. Pourtant celui-ci va dérégler définitivement sa vie, ressusciter en lui de vieilles terreurs enfantines et une jalousie qu'il croyait éteinte, fausser ses rapports avec sa femme, lui rendre obsédante jusqu'au délire la figure de l'innocent mais mystérieux Calixte, homme de ménage noir que le couple a embauché par humanitarisme machinal. L'angoisse qui étreint le narrateur imprégnerait tout le roman si l'humeur satirique dans la description de la vie provinciale, si l'humour dans celle de la sphère privée ne conféraient à ce livre la tonalité d'un conte fantastique à la fois terrible et cocasse. Les masques ne sauraient y manquer, ni les fosses béantes, ni les fêtes ambiguës où la mort, masquée elle aussi, se faufile...
Louis Martinez, qui a consacré trois gros romans à l'agonie d'une ville coloniale, évoque ici une autre ville, un autre monde, menacés par ce qu'il nomme la " décivilisation ".