Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Comment s'acquiert la certitude cartésienne ? Par quelle suite d'exercices le doute, l'incertitude, l'ignorance, se changent-ils en un savoir assuré...
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Livré chez vous entre le 3 octobre et le 9 octobre
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Résumé
Comment s'acquiert la certitude cartésienne ? Par quelle suite d'exercices le doute, l'incertitude, l'ignorance, se changent-ils en un savoir assuré ? Descartes forge pour l'expliquer une " table " que
Doatéa Nuri prend ici décidément au sérieux. Les tribulations, les hésitations, les atermoiements, les incapacités dont font état le Discours de la méthode ou les Méditations métaphysiques sont imputés par elle non à Descartes, mais à un narrateur qu'elle nomme l'Incertain et dont elle brosse le portrait philosophique. Non sans conséquences importantes pour la philosophie elle-même. Car l'incertitude, autre nom de la neutralité, ou de l'anonymat, caractérise aussi bien " l'espace littéraire ". Cette lecture de Descartes, qui cite Blanchot, Deleuze, Foucault, mais fait aussi songer, quand l'Incertain se fait Barbare ou Arpenteur, au Michaux de Plume, ouvre à la pensée un champ illimité, vertigineux, dans lequel la neutralité, virtuellement universelle, est susceptible d'affecter des textes de tous ordres, sans souci d'aucune autorité.
L'incertitude n'est pas seulement une hypothèse paradoxale formulée à propos du philosophe réputé le plus clair et le plus assuré ; elle est peut-être la condition de toute pensée.