Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Jean Perdu, Jean Seul. Tout cela n'est pas très sérieux, car enfin il s'agit de Jean Fautrier, peintre français, né à Paris en 1898, mort en 1964...
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Jean Perdu, Jean Seul. Tout cela n'est pas très sérieux, car enfin il s'agit de Jean Fautrier, peintre français, né à Paris en 1898, mort en 1964 à Châtenay-Malabry, amateur de jazz et moniteur de ski, dessinateur virtuose de nus et concepteur d'objets, exécuteur torturé d'otages et enlumineur de partisans abstraits, inventeur enfin de l'art informel (malgré lui). Bien sûr, il est permis de lire les notices des dictionnaires. Parfois même il peut être bon de les récrire, de dresser pour soi le calendrier d'une vie, d'une œuvre. Rien n'est faux sur Fautrier, cet affabulateur qu'on disait fort doué pour parer d'or (fin) sa propre geste. Mais rien ne dit mieux ce qu'il fut, ce que sont pour nous ses tableaux, que cette solitude, d'abord. L'abord de cette solitude : Jean Perdu, Jean Seul.
F. G.