Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Dans ce recueil de souvenirs j'ai essayé, en évoquant ma vie auprès de lui, d exprimer tout le bonheur qu'il m'avait apporté et la joie de vivre...
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" Dans ce recueil de souvenirs j'ai essayé, en évoquant ma vie auprès de lui, d exprimer tout le bonheur qu'il m'avait apporté et la joie de vivre qui nous possédait.
Tout ce qui se présente après son départ ne vaut pas la peine d'être retenu. "
Telles sont les dernières lignes des " mémoires " de la femme qui a partagé pendant près de trente ans la vie d'Albert t'Serstevens, " l'homme au t'apostrophe ", merveilleux conteur, grand voyageur, qui a tissé tout au long de ce siècle dernier une œuvre délicate dont la plupart des livres sont autant de témoignages précieux sur les gens et le monde.
Son amitié avec Blaise Cendrars, Abel Gance, Pierre Mac Orlan, son mariage dans un Tahiti d'avant les charters organisés, ses découvertes mexicaines et espagnoles, ses longs séjours au cœur des Cévennes et son peuple rude et, surtout, une grande et bouleversante histoire d'amour : ce récit est le roman d'une vie consacré à l'Amour.
" Il est temps que j entreprenne de parler de t'Serstervens, mon mari ; j'ai toujours reculé ce moment, parce que cela m'émeut et m'intimide, mais il faut que j'essaie de mieux faire connaître ce personnage si original, si passionnant, qui ne se dévoilait que dans l'abandon de l'amitié. Encore fallait-il que l'ami ait une complicité dans l'humour, car il adorait le jeu des paradoxes. "