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À découvrir
Tous nos livres d’occasion ont leurs propres histoires en plus d'en raconter une.
Cependant, un contrôle minutieux est effectué par nos équipes afin de vérifier qu’ils respectent notre charte de qualité. A savoir, des livres lus peu de fois pouvant présenter des traces d’usure ou de vieillissement, mais qui ne nuisent pas à la lecture.
La couverture et le dos peuvent présenter de petits défauts. Le papier avec le temps peut être jauni sans pour autant gêner la lecture. Toutes les pages sont présentes. Des livres à lire et relire encore et encore…
*Photo non contractuelle. L'édition livrée peut différer de celle commandée.
Décollage immédiat pour un voyage spectaculaire avec "Ajatashatru (prononcez J'ai un tas de shorts à trous)", fakir fraîchement débarqué du Kirghizistan, personnage fort sympathique, mais un brin roublard et menteur comme un pou, venu acheter, avec un faux billet, un lit à clous chez le monstre du mobilier, Ikéa. C'est ainsi que commence le périple de notre magicien indien à travers l'Europe et la Lybie, où les rencontres et histoires d'amour se succèdent et ne se ressemblent pas. Un véritable moment de plaisir et de drôlerie dans cette critique de la société de consommation et du monde clandestin
http://www.leslecturesdelily.com/2015/04/lextraordinaire-voyage-du-fakir-qui.html#more
L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea n'est pas juste un titre un peu fou, n'est pas juste une couverture colorée, c'est un voyage inventé par l'extraordinaire auteur qu'est Romain Puértolas, un voyage de l'esprit dirigé par un magicien des mots.
Pour ma part, j'ai largement préféré la petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel, j'ai été plus sensible à cette histoire, mais j'ai aimé la plume et le style de l'auteur dans ses deux
romans. Je vous invite à découvrir l'univers arc-en-ciel d'un auteur hors du commun.
L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa est le parcours initiatique d'un homme dont l’existence n'a pas forcément été facile. Il découvre les différentes facettes de la vie qui lui étaient jusque là inconnues : l'amour, la misère humaine et tout ce qu'un homme est prêt à accomplir pour donner une vie meilleure aux siens, quitte à mettre sa vie en péril.
Avis complet : http://sariahlit.blogspot.fr/2015/03/lextraordinaire-voyage-du-fakir-qui.html
un fakir, un taxi gitan, un magasin Ikea et tout s'enchaine pour un voyage en camion vers l'Angleterre, en avion vers Barcelone, où le fakir voyageur retrouve notre gitan... une merveille, ce livre du début à la fin, les aventures du fakir et les rencontres qu'il fait pendant son voyage sont si rocambolesques qu'elles m'ont mis en joie ! le style et l'humour de l'auteur m'ont enchantée. A peine fini, je l'ai lu à mes enfants. Merci
L'histoire de ce livre est très bien résumé par son titre accrocheur.
Un fakir vient en France pour acheter un lit à clous chez Ikea. Après de nombreuses péripéties ( que je ne vous dévoile pas, pour garder des surprises), ce fakir va se retrouver coincé dans une armoire qui va le conduire en Grande Bretagne. Il va vivre d'autres aventures rocambolesques qui vont le faire voyager en Espagne, Italie,...
Histoire déjantée, rocambolesque, improbable, vous entrez dans un autre monde quand vous commencez ce livre (nom des personnes imprononçables et déformés par les autres,situations
concasses,...) Le titre donne le ton sur son contenu.
C'est le type de livre que soit vous adorez, soit vous détestez
Si ce livre n'est pas le chef d'oeuvre "hilarant" vanté par une certaine critique, il n'en reste pas moins un conte loufoque reprenant avec humour et une certaine profondeur l'histoire de clandestins en 2014.
Les variations sur le nom du héros sont d'une lourdeur insupportable mais on s'attache à ce personnage et on découvre en effet, à quoi tiennent les étapes du périple de ces exilés d'un autre temps....
Divertissant tout simplement.
Chapitres courts, ironie, ce livre se lit d'une traiite (de vache sacrée !). C'est un moment de détente, émaillé de constats sur notre société : le sort des migrants dans nos sociétés de consommation, le sens de la vie .... Bien sur, certains diront que le livre pourrait être plus fouille, mais il a le mérite en quelques heures de nous faire rire et à la fois de nous interpeller sur certaines absurdités de notre société.
Ca a été un tel succès et j’en ai entendu tellement de bien que je ne pouvais pas passer à côté. Et c’est vrai que ce livre est parfait pour illuminer une soirée morne, tant on s’amuse avec cet étrange personnage qui nous raconte ses folles aventures.
Alors c’est vrai que c’est marrant, mais pas aussi hilarant que je l’espérais. On garde le sourire aux lèvres tout au long de la lecture, mais pas d’éclats de rire pour moi. Vous allez finir par me trouver exigeante avec les livres humoristiques, mais j’attends toujours de pied ferme le livre qui me fera mourir de rire…
Dans ce cas-ci, l’humour fonctionne parfaitement, mais l’auteur a tendance à en faire un peu trop. Au bout de dix fois, la même blague n’est plus marrante, non… Au contraire, ça agace (notamment cette vache sacrée qu’on nous ressert à toutes les sauces). Mais une chose est sûre, on ne s’ennuie pas une minute et on va de découvertes surprenantes en situations cocasses, pour notre plus grand bonheur. Et ça se termine bien trop vite, à notre grand désarroi. Bref, je ne cacherai pas non plus mon plaisir, j’ai quand même passé un très chouette moment.
Certains passages sont amusants, d’autres émouvants. On alterne les blagues et les réflexions intéressantes sur le fonctionnement de la société, car oui, c’est un roman humoristique mais pas que. C’est entre autres un joli prétexte pour parler de l’immigration sans tabou et avec justesse. Et malgré le côté hautement improbable et guimauve de l’histoire de notre fakir, on y croit, on croise les doigts et on espère une issue favorable pour tout ce petit monde.
Un roman plaisant à lire, pas aussi génial que je l’espérais (mais étant donné le tohu-bohu autour de ce titre, difficile de ne pas avoir des attentes très élevées), qui dissimule derrière l’humour une jolie morale sur le don de soi, la solidarité et tout le bien que ça peut nous rapporter. Vous aussi aidez votre prochain, et qui sait, peut-être serez vous récompensé, comme notre fakir, par une valisette pleine de billets !
C'est drôle, étonnant parfois décapant.
Le héros, fakir de son état, est voleur, menteur mais devient très vite attachant.
Il entreprend un voyage rocambolesque à travers l'Europe : Il découvre la misère et la clandestinité. Ces rencontres le feront réfléchir et l'amèneront progressivement à vouloir faire le bien autour de lui.
Une histoire rafraîchissante qui procure un bon moment de détente. A savourer sans attendre
J'ai beaucoup aimé cette histoire. Un parcours rocambolesque pour y découvrir des réponses à la vie. Un chemin initiatique vers la définition du bien / du mal ? Il m'a aidé à prendre du recul aussi . Il fait réfléchir mais sans prise de tête et avec le sourire
Le début de ce roman est drôle, j'ai vraiment pouffé de rire et j'ai aimé la façon dont Dominique Pinon le lit mais très vite, on tourne en rond et cela devient répétitif. Pourtant, l'auteur aborde le thème intéressant des passagers clandestins qui se cachent dans les camions à destination de l'Angleterre mais il n'en tire le maximum. L'auteur précise que son éditeur lui a fait ajouter des pages sur ce thème et ça se sent, ça ne s'enchaîne pas naturellement. L'épisode avec Sophie Morceau m'a lassée aussi. Bref, c'est un roman qui, pour moi, ne tient pas ses promesses. Il faut
dire que les références littéraires citées par l'auteur en entretien ne sont pas forcément les miennes. J'aime généralement les entretiens avec les auteurs mais parfois, pour des raisons que je comprends pas toujours, ils me rendent l'auteur un peu antipathique. Ce fut le cas ici.
Une nouvelle couverture jaune et un livre tout aussi déjanté que « La dame à la camionnette » d’Alan Bennett, mais dans un autre genre, quoi que l’on y parle également des laissés pour compte.
Au premier degré, c’est un livre d’aventures, hautement improbables. Ajatashatru Lavash Patel «prononcez J’arrache ta charrue, la vache ». Quant à son prénom, vous pouvez dire « achète un chat roux», quoique vous pouvez prononcez également « J’ai un tas de short à trous ». Avouez que c’est plus pratique pour nous, enfin pour moi, sauf que parmi toutes les prononciations
possibles, j’ai dû lire à deux fois avant d’être certaine.
Revenons-en à nos moutons à notre fakir. Oui, parce que IL est fakir dans son pays l’Inde. Tous ses amis se sont cotisés pour lui offrir ce voyage dans le SEUL but avoué, de s’acheter une lit à clous vendu chez Ikea. Le commander et se le faire livrer eussent été plus simple. Oui mais voilà, il n’y aurait pas eu de bouquin.
Donc, le voici débarquant à Roissy pris en charge par un taxi inénarrable. L’aventure commence. Attachez vos ceintures, éteignez vos cigarettes, bien que je crois que l’on ne puisse plus fumer dans les avions, le décollage est imminent.
Pour des raisons tout à fait évidentes, « J’arrache ta charrue, la vache » va devoir se cacher dans une armoire Ikea, of course. Vous pensez à un Vaudeville et attendez le mari ? Vous n’y êtes pas du tout. Tout ce que je peux vous dire c’est que « achète un chat roux» va visiter l’Europe et même plus, car il y a affinité, en choisissant des moyens de transports très originaux.
J’oubliais, nous sommes dans un scénario à la Bollywood et il y a une histoire d’amour pétillante qui finira bien et un livre dans le livre.
Entre temps, « J’ai un tas de short à trous » rencontrera la misère des sans-papiers, de ceux qui veulent absolument aller en Angleterre et qui ne veulent retourner chez eux sans avoir réussi.
Un roman où plus c’est gros, plus ça marche où le loufoque côtoie l’amour, la misère, la filouterie… bref, un moment d’humour qui fait un bien fou. Un premier roman où l’on traite mieux les armoires que les hommes, qui n’est pas passé inaperçu.
Merci Phil de l’avoir fait voyager jusque chez moi. Je tiens à préciser que le livre a été acheminé normalement par les services postaux français sans passer par la case IKEA !!
D’autres avis sur Libfly
Je dirai "loufoque" "drole" mais à la fin un peu "pénible" et "ennuyant"... bref, ce qui m'a plu au départ, m'a lassé car répétitif et j'ai eu l'impression que l'auteur ne savait plus comme se dépatouiller de son personnage et son périple...
Imaginez un fakir faisant le déplacement d'Inde pour venir acheter un lit à clous au magasin Ikéa de Paris Sud et qui est pris en charge à l'aéroport par un taxi gitan dénommé Gustave Palourde... Reconnaissez qu'avec un tel début, on est déjà dans le ton d'une aventure aussi loufoque et rocambolesque que le promet le titre du roman. Nous sommes fixés dès le début. Nous ne sommes pas dans la réalité et dans le plausible mais dans dans un récit totalement abracadabrant et surréaliste. Dès lors, partant de cette idée maîtresse, on va suivre notre fakir dans ses aventures toutes
plus folles les unes que les autres, l'amenant à faire un voyage extraordinaire en France, au Royaume Uni, en Espagne, en Italie puis en Libye.
L'auteur évoque certes l'immigration et les drames des populations touchées par la misère et la guerre comme autant de raisons de fuir pour gagner l'eldorado. Ce thème est en toile de fond de cette aventure rocambolesque. L'auteur n'a visiblement pas l'ambition et la prétention de proposer une thèse sur l'immigration clandestine, expliquant l'impression d'un point de vue superficiel sur le sujet.
J'ai passé un bon moment de lecture plein de drôlerie et d'ironie. Quelques heures loufoques en perspective, amis lecteurs !
Voilà un roman dans lequel on ne s'ennuie jamais, un brin loufoque mais pas trop, avec de l'amour dedans.
Ce qui n'empêche pas l'auteur de nous emmener dans les soutes d'un avion ou en rapatriement direct à la dernière escale.
Car ce que décrit l'auteur, c'est le quotidien des réfugiés : leur chemin depuis l'Afrique jusqu'aux portes du Royaume-Uni, la Croix-Rouge bienveillante et les douaniers peu scrupuleux.
L'armoire Ikea n'étant que la première étape du long périple de l'indien au nom imprononçable, poursuivie par un chauffeur de taxi gitan.
Une chose est sûre, je ne
regarderai plus les meubles du suédois de la même façon.
L'image que je retiendrai :
Celle du renvoie des immigrants dans le pays supposé d'origine : il possède un vieux bout de bois supposé être des maracasses, donc il vient d'Espagne. Il y retourne donc. Si il avait eut du givre sur la joue, il serait aller plus au Nord.
un road book totalement loufoque où on se prend au jeu du drôle de voyage de cet indien fakir ... à lire pour passer un bon moment et changer d’atmosphère.
Ajatashatru Lavash Patel (prononcez comme vous voulez) est un fakir comme les autres : truqueur, manipulateur, illusionniste, charlatan, j’en passe et des meilleurs. Sa dernière entourloupe lui a permis de se faire payer un voyage en France par les habitants de son village au prétexte qu’il lui fallait un nouveau lit à clous et plus particulièrement le dernier modèle de chez Ikéa en promo à moins de 100 euros. Une affaire, vous dis-je !
Mais son voyage ne se déroulera pas tout à fait comme il le pensait et si les voyages forment la jeunesse, celui-là déformera notre fakir pour
le rendre humain, altruiste et amoureux.
« L’extraordinaire voyage… » est une extraordinaire pantalonnade, une rigolade potache mais est loin d’être une pièce de bravoure littéraire. De manière tout à fait subjective, il y a deux choses à noter sur ce livre : une bonne et une mauvaise.
La bonne « note » est relative à l’enchaînement abracadabrantesque des péripéties qui vont jalonner le parcours de notre fakir : sa rencontre avec Marie, son séjour dans la dite armoire qui part pour l’Angleterre, son expulsion vers l’Espagne (il y a du Monthy Python dans les policiers anglais...), son départ pour l’Italie dans une malle de vedette de cinéma puis pour la Lybie et enfin son retour en France pour boucler la boucle, ses mésaventures avec le chauffeur de taxi gitan…
La mauvaise « note » relève du fond du roman : entre clichés (1), bons sentiments qui restent à la surface des choses et n’apportent rien de nouveau sur l’immigration clandestine (2) et considérations au ras des pâquerettes (3), le livre se révèle presque futile et par moment énervant.
1. Les noms des personnages donnent à Romain Puértolas l’occasion de faire preuve d’inventivité, certes, mais surtout d’aligner, concernant les gitans, les noms à rallonge et à consonance cinématographico-religieuse et de multiplier les prononciations onomatopéennes des noms indou en jouant sur les sonorités. Drôle mais discutable au bout du compte !
2. Qualifier les immigrés clandestins de « véritables aventuriers du XXI° siècle » relève pour moi de l’hérésie. Ce n’est pas une joyeuse croisade que ces gens mènent, ce n’est pas plus une expédition de découverte du Nouveau Monde avec les moyens mis à dispositions par un état souverain… L’immigration clandestine est le royaume de l’humiliation, de l’échec, de la précarité, de la fuite, parfois, d’un système politique… Elle a une drôle de tête l’aventure !
3. Evoquer la Lybie de l’après Kadhafi en écrivant « Neuf mois après le renversement (dans tous les sens du terme puisqu’il en était mort) du colonel Kadhafi par les forces de l’OTAN, le pays était toujours en proie à d’horribles violences, à la violation des droits de l’homme et au viol des femmes. Alors il fallait les comprendre ces pauvres gens. » relève pour la première phrase de comparaisons pour le moins limites de par leur légèreté et pour la seconde phrase du niveau zéro de la réflexion.
Donc, balancé entre d’une part humour et inventivité (on ne peut pas ne pas rire à certains passages) et d’autre part absence de véritable fond (on ne peut pas ne pas soupirer de gêne à d’autres passages), le lecteur que je suis ne sait au final pas trop quoi retirer de ce livre…
Ajatashatru, fakir du Rajasthan est pris en taxi à la sortie de l'aéroport de Roissy, direction le magasin Ikéa le plus proche. Le fakir doit en effet acheter un lit à clou en promotion dans le grand magasin suédois. Arrivé au magasin il commande son lit et pour éviter de payer une chambre d'hôtel, décide de se faire enfermer dans le magasin et de profiter de la literie à disposition. Il est dérangé en milieu de soirée par le directeurs et quelques employés venus préparer une commande. Notre fakir à juste le temps de se cacher dans la première armoire venue qui est aussitôt
emballée et expédiée. Dans le camion, toujours enfermé dans une armoire, notre fakir entend des voix. Il fait alors connaissance avec un petit groupe de soudanais candidats à l 'émigration clandestine. Commence alors un long voyage plein d'embûches.
Quand j'ai vu le titre de ce roman je n'étais pas du tout tenté mais suite à de nombreux conseils j'ai cédé et j'en suis ravi. Ce roman est très drôle mais il a aussi une portée sociale en attirant notre attention sur les conditions de vie des candidats à l'émigration clandestine. Très réussi!
J'ai lu il y a peu l'avis d'Yspaddaden sur sa lecture et je dois dire que je la rejoins beaucoup. J'ai un peu de mal à comprendre le succès que remporte ce roman, qui démarre de façon originale mais s'embourbe rapidement dans un côté moralisateur et bien pensant répétitif.
Un fakir indien au nom imprononçable prend un taxi à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle, et demande au conducteur de cette voiture Taxis Gitans, de l’emmener dans un Ikéa. Il doit acheter un lit à clous spécial fakir, mais ne dispose pour payer que d'un faux billet de 100€. Arnaqueur professionnel bien plus
que fakir, il va devoir se cacher dans une armoire, armoire qui sera embarquée pour l'Angleterre. C'est ainsi que démarre l'aventure de notre héros, en passant par l'Espagne, l'Italie et la Lybie, et son chemin sur les voies de la rédemption. Car la rencontre de vrais clandestins, qui n'ont plus rien que l'espoir, va lui permettre de remettre sa propre vie en perspective. Cette rencontre marque une réelle scission dans le roman, abandonnant loufoquerie pour un aspect plus grave. Difficile alors de reprendre les tribulations du héros avec la même légèreté. L'auteur essaie, mais je n'avais définitivement plus la même attente.
Là où je pensais trouver irrévérence et humour, j'ai eu running gags (comme le nom des personnages) qui amusent au début mais finissent par lasser, personnages caricaturaux et morale facile. La description des clandestins qui cherchent à rejoindre "nos beaux pays" depuis leurs terres de misère est bien trop sommaire. C'est une façon d'interpeler le lecteur sur leurs conditions et en cela, c'est louable. Mais dommage que ce propos ne soit pas servi par un humour acerbe qui m'aurait bien davantage séduite. Il aurait fallu choisir entre un petit roman léger ou un roman dénonciateur. Ici, le mélange des deux me semble raté.
Les jurys des grands prix littéraires ont rendu leurs verdicts, L'invention de nos vies de Karine Tuil n'a donc pas été primé, ni pour le Goncourt remporté par Pierre Lemaître avec Au revoir là-haut ni pour l'Interallié remporté par Nelly Alard et Moment d'un couple. Karine Tuil ne s'est pas non plus vu décerner le Renaudot remporté par Yann Moix et son pavé Naissance. Mais pour ce dernier prix c'est beaucoup moins étonnant puisque L'invention de vies n'avait pas été retenu dans sa liste initiale...
Ce qui pouvait être surprenant c'est d'y trouver un livre à la couverture tapageuse
et multicolore, ressemblant plus à un publicité qu'à une reliure, L'Extraordinaire voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa de Romain Puértolas, dont le genre sur lequel il surfe le "feel-good" - c'est à dire cette littérature légère, résolument optimiste et qui tend modestement à redonner le sourire et ainsi à contribuer au bonheur de ses lecteurs - n'est habituellement pas mis en avant par ces différents prix prestigieux.
Après M. Le Commandant de Romain Slocombe (2011) et La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert de Joël Dicker (2012), tous deux sélectionnés dans la liste initiale du Goncourt ces deux dernières années, j'avais donc cette année jeté mon dévolu sur L'invention de nos vies de Karine Tuil.
Mais de cette rentrée littéraire 2013, un autre livre m'avait donc interpellé, pourtant clairement aux antipodes des mes lectures habituelles, mais histoire de momentum, j'avais clairement besoin d'une petite lecture récréative qui, morosité ambiante, allait moi aussi, je l’espérais du moins, me redonner le sourire pour aborder sereinement le prochain pavé de ma PAL.
Je dois également avouer que je souhaitais aussi comprendre le pourquoi de ce véritable phénomène de librairie (près de 100 000 exemplaires vendus en France, des traductions prévues dans plus de 35 pays et une adaptation en cours).
Alors ?
Alors, L'Extraordinaire voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa de Romain Puértolas n'est clairement pas le livre de l'année. Il ne cherche pas à l'être d'ailleurs. Mais après cette parenthèse inattendue dans mon parcours de lecture, je comprends un peu mieux le buzz y afférent. Car à part peut-être le Demain, J'arrête de Gilles Legardinier, le genre de ces ouvrages, dont les succès ne se démentent pas ces derniers mois, était jusqu'alors assez peu testé par les auteurs français. Alors, lorsqu'un français s'y mit enfin, le triomphe était inévitable; la prime au précurseur.
Dès les premières pages, nous trouvons bien ce que nous étions en droit d'attendre, une histoire brève (253 pages), complètement loufoque (un road trip aux quatre coins de l'Europe et même jusqu'à la Lybie postkadhafiste avec une histoire d'amour et de nombreux rebondissements), avec des personnages originaux (Ajatashatru Lavash le héro du livre, indien et Fakir de profession, venu en France pour acheter un lit à clous, Gustave Palourde un conducteur de taxi Gitan, arnaqué par l'indien et voulant se venger ou encore un clone de Sophie Marceau, Sophie Morceau qui va aider l'indien dans son extraordinaire voyage), pleine d'humour (notamment de nombreux jeux de mots sur les noms des personnages comme pour celui du héro prononcé tantôt j'attache ta charrue, la vache, achète un chat roux ou j'ai un tas de shorts à trous) qui n'est pas sans rappeler celle d'Allan Karlsson dans Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire du (suédois) Jonas Jonasson, l'épopée historique en moins mais avec une réflexion sur le statut des clandestins (demande expresse de l'éditeur rajoutée a posteriori au manuscrit initial), compagnons d'infortune d'Ajatashatru et donnant une touche de profondeur au récit.
Romain Puértolas ne cesse de répéter dans ses interviews qu'il a écrit son livre sur son portable, dans le RER, sur le trajet quotidien le menant de son domicile à son lieu de travail.
De quoi attiser encore plus la curiosité et de comprendre qu'un buzz littéraire n'est pas toujours un phénomène surnaturel.
AL
http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2013/11/lextraordinaire-voyage-du-fakir-qui.html
Un titre très long et humoristique, une couverture très simple mais adaptée, de nombreux avis encourageants sur les blogs m’ont décidée à emprunter ce livre à la bibliothèque. Je ne l’aurais pas acheté mais sa disponibilité m’a donné l’occasion de faire une pause au milieu de lectures plus sérieuses.
Ajatashatru Lavash Padel, fakir indien, fait un saut à Paris uniquement pour acheter un lit à clous chez Ikéa. Ses filouteries l’amèneront à rencontrer l’amour, la colère d’un taxi gitan, l’amitié d’un soudanais clandestin, la gentillesse de Sophie Morceaux et
de nombreux pays.
Durant ce périple, ce personnage " un homme grand, sec, noueux comme un arbre", un peu naïf va surtout découvrir que l’entraide fait autant de bien à celui qui reçoit qu’à celui qui donne. Notre fakir est " un personnage exotique, original et sincère".
L’auteur s’amuse avec les noms des personnages, joue avec le comique de répétition, décrit des scènes burlesques avec un style très imagé. On sourit beaucoup, jusqu’à oublier le côté sérieux et moralisateur du récit sur les problèmes d’immigration.
Qui sont "les vrais aventuriers du XXIe siècle" ? Ces immigrés qui bravent les flots sur de embarcations dangereuses ou les marins perchés sur leurs coûteux bateaux sponsorisés pour un tour du monde en solitaire ?
Alors que notre fakir, devenu écrivain en gribouillant sa chemise, touche des milliers d’euros d’avance sur la simple recommandation de la star Sophie Morceaux, d’autres risquent leur vie, tremblent de peur à chaque arrêt du camion pendant que leur famille compte sur eux au pays.
Heureusement que notre ami se souvient d’où il vient et qu’il est généreux.
Pas facile de faire passer un message aussi sérieux sous le biais de l’humour.
" L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea " nous raconte l'histoire rocambolesque d'un fakir du Rajasthan désirant acquérir un matelas à clous chez le géant suédois Ikea, et qui se retrouve bien malgré lui dans des situations tantôt joyeuses tantôt périlleuses, et chaque fois à bord "d'objet" hors du commun. Il sera amené à rencontrer des personnages " haut en couleurs " et a devoir se remettre en question en devenant plus honnête et en faisant de bonnes actions.
Ce roman est drôle et rafraîchissant. Pourtant sous ses airs de roman léger
et divertissant, l'auteur nous décrit le sort des clandestins en Europe et nous amène à avoir une réflexion sérieuse sur cette difficile et effroyable vie. Toutefois ça reste un roman distrayant et une belle découverte sans prétentions mais qui fait du bien et qui se lit rapidement.
Et si c'était la révélation de cette rentrée littéraire? En tout cas, pour un premier roman,c 'est pour moi un coup de maitre.
Un roman simple, drôle, efficace et très agréable à lire.
L'écriture est fluide, l'histoire simple mais attention pas simpliste. On retrouve au fil des pages une analyse (critique?constat?) de l'état de l'Europe actuelle.
Avec un traitement plutôt bien fait des passagers clandestins (Lampedusa, l'Angleterre) et de leur "passeur".
Les aventures de notre Fakir se laissent apprécier au fil des pages même si j'avoue avoir été déçu par la fin du livre
qui se devine à des kilomètres!
D'ailleurs, il y a une autocritique assez sympa dans le bouquin.
Vous passerez un bon moment avec ce livre au titre abracadabrantesque comme aurait dit un de nos anciens présidents.
Bien entendu, je le recommande. Vous passerez à coup sur un bon moment.
Par contre, amateur de grande littérature, vous pouvez passer votre chemin, vous risquez d'être déçu...
Ajatashatru Lavash (prononcez attache ta charrue la vache), fakir de son état, vient en France pour acheter un lit à clou chez Ikea. Il se retrouve embarqué dans des aventures rocambolesques.
Romain Puertolas nous décrit un personnage attachant, roublard et maladroit. On se délecte à le suivre à travers le continent. L'auteur dresse aussi en arrière fond, un état des lieux de l'europe et de notre société.
Un roman délicieux à mettre dans toutes les mains.
UN livre agréable à lire, drôle, avec une morale juste et bien dosée. J'ai passé un bon moment mais je ne suis pas sûre de me souvenir de ce livre.
Rocambolesque
Un fakir se rend en France pour s'acheter un lit à clous chez Ikéa. il est loin de se douter que ce voyage transformera sa vie...
Un roman très drôle, rocambolesque ! A travers les aventures extraordinaires de son fakir, Romain Puertolas croque de manière très juste, drôle et parfois touchante toutes sortes de personnages, depuis Marie, en attente de l'homme de sa vie jusqu'aux réfugiés soudanais, en passant par le taxi vindicatif ou l'actrice illustre sans parler de la situation des immigrés clandestins qu'il décrit très bien... un petit regret cependant : qu'il ne soit pas allé jusqu'au bout dans l'acuité avec laquelle il a croqué ou dépeint les situations ou les personnes rencontrées pour avoir le mordant d'un Tom Sharpe...