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Depuis les années 60, "la prospérité de la Côte d'Ivoire repose sur l'agriculture" ; mais nombreux sont ceux qui ne voient que le café et le cacao. Certes, à un moment donné de son évolution, ce pays a bâti son économie en grande partie sur ces deux cultures. Toutefois elles n'ont pas été les seules à fournir à la Côte d'Ivoire les ressources financières nécessaires à son développement. Il y a eu des cultures comme le coton, l'ananas, la banane (poyo), la canne à sucre, l'hévéa, le palmier à huile, etc.
C'est à partir de 1960 et particulièrement dès 1963, avec la politique de diversification des cultures des pouvoirs publics de l'époque, que les plantations des cultures de rente ont pris réellement de l'importance. En 1983, la grande sècheresse qu'a connue le pays, n'a pas altéré les ardeurs des Ivoiriens. Ces plantations ont été et restent encore l'une des principales sources de revenus de l'Etat bien que les autres secteurs aient accru leurs parts dans le PIB.
Ces périodes ont donc été caractérisées par l'économie de plantations. Celle-ci a constitué la principale source de revenus pour de nombreux Ivoiriens, soit directement soit comme sources de revenus annexe. Les plantations ont apporté beaucoup à la Côte d'Ivoire depuis 1900 jusqu'en 1983 et même au-delà ; c'est pourquoi il est aisé de qualifier cette période d"ère de l'économie de plantations". Comment celle-ci s'est mise en place ? Et comment a-t-elle évolué ? C'est ce que cet ouvrage cherche à montrer.