Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En 1950, impatient de mettre ma vie en mots, j'avais publié L'Homme humilié, un essai sur les déplacements de populations en Europe (je " faisais de...
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Livré chez vous entre le 10 octobre et le 24 octobre
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Résumé
En 1950, impatient de mettre ma vie en mots, j'avais publié L'Homme humilié, un essai sur les déplacements de populations en Europe (je " faisais de l'humanitaire ", en somme) que le Pr Massignon avait préfacé. Mais L'Eau grise, à l'automne 1951, fut mon premier roman. On y retrouve mes occupations et préoccupations de l'époque : crise d'un trop jeune couple qu'aucune douceur enfantine ne réchauffe encore, présence un peu fantomatique des réfugiés et DP's (displaced persons) en faveur de qui je travaillais. On aurait pu voir aussi dans l'emprunt à L'Épithalame, de Jacques Chardonne, d'une citation d'où j'avais tiré mon titre, quelque pétition de principe en faveur d'une esthétique et d'idées qui n'étaient pas les miennes. Les jeunes gens sont ainsi : ils se jettent à la littérature comme des chiens fous sur un morceau de bidoche. Vingt-trois ans, un premier roman, un parrain vaguement compromettant, la rage de faire du romanesque avec tout : je n'allais quand même pas me plaindre ! Un demi-siècle a passé... Je suis encore là ? Il y a peut-être un peu d'impudence à ne m'être pas tu encore, j'en suis conscient. Mais quoi ! En cinquante ans on en trace des chemins ! On monte le mur, pierre à pierre. Inutile d'interpréter cette intéressante maçonnerie : contentons-nous de ne pas ébranler la base, le socle, le pied. " Le pied du mur " : il existe même une expression qui dit bien où j'en suis, car rééditer son premier roman, c'est y être parvenu, ou revenu. F.N.