Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
«Je suis né sans savoir pourquoi. J’ai vécu sans savoir comment. Je meurs sans savoir pourquoi ni comment. » « Le désespoir moderne fuit le vague...
Lire la suite
«Je suis né sans savoir pourquoi. J’ai vécu sans savoir comment. Je meurs sans savoir pourquoi ni comment. » « Le désespoir moderne fuit le vague ; il est devenu analyse exacte, précise et désespérée, sécheresse du cœur, schizophrénie, introversion, goût du sang et du crime. Mélancolie stérile, qui fait de tous les candidats au suicide et des romanciers qu’ils inspirent, – ou qui les inspirent, – les héritiers directs de Chateaubriand et de Byron… ». L’Art de mourir et Le Suicide en littérature, écrits par Paul Morand à l’occasion du centenaire du Romantisme, ont paru en 1932 et ont récemment été redécouverts. Cette réflexion sur la mort et le suicide contraste dans l’œuvre de Morand avec les nombreux romans, récits de voyage et reportages. Elle est une note majeure dans l’œuvre d’une des premières plumes du XXe siècle.