Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
"L'anthropologie n'est pas un sport dangereux". Je m'en étais douté, mais c'était réconfortant de le voir confirmé par une honorable compagnie d'assurance...
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"L'anthropologie n'est pas un sport dangereux". Je m'en étais douté, mais c'était réconfortant de le voir confirmé par une honorable compagnie d'assurance à l'honnêteté incontestable. C'était leur métier, après tout, de savoir ce genre de chose.[...]
"Je n'ai jamais vraiment compris ce qui pousse les anthropologues à se rendre sur le terrain [....] Le fait est que le travail de terrain est souvent un bon moyen pour le chercheur d'essayer de résoudre ses problèmes personnels plutôt que de s'efforcer de comprendre d'autres cultures. [...] Mais quelle qu'en soit la cause,
tous les ethnographes entendent l'appel de la nature sauvage avec la même conviction que les musulmans pris d'un besoin soudain et irrésistible de se rendre à La Mecque. Où aller? Pas l'Afrique de l'Ouest, cette fois: ailleurs..."
Avec Nigel Barley, on s'était fait à l'idée que les Tropiques ne sont pas toujours si tristes que ça. Après deux inénarrables séjours chez les Dowayos du Cameroun (L'Antrhropologue en déroute et Le Retour de l'antrhopologue, "Petite Bibliothèque Payot", numéros 176 et 267), il s'en va explorer cette fois un petit coin d'Indonésie, l'île de Sulawesi (Célèbes), avant de recevoir dans la vénérable institution qui l'emploie le British Museum, quelques-uns des turbulents "amis" qu'il s'est faits là-bas. Des mésaventures rocambolesques à lire.... confortablement assis.