Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
A en croire le conte, il fut un temps où les bêtes parlaient ; mais de leur parole, la mémoire s'est enfuie. Un tel mystère dit assez ce qu'a d'intolérable...
Lire la suite
A en croire le conte, il fut un temps où les bêtes parlaient ; mais de leur parole, la mémoire s'est enfuie. Un tel mystère dit assez ce qu'a d'intolérable la frontière qui nous sépare de l'animal, à portée de voix et de caresses, et cependant hors d'atteinte. Et pourtant, lui qui n'a pas de visage nous apparaît souvent comme le détenteur de l'humain. Au point qu'il se demande peut-être si nous ne sommes pas " un de ses semblables qui a(urait) perdu la raison " (Nietzsche). A partir d'exemples multiples, de Platon à Giono, de La Fontaine à Derrida, cet ouvrage montre comment, du fond même de leur silence, les animaux engendrent la parole puisque, écrit Gilles Deleuze, seul " un aboiement de chien " ou " un bourdonnement de hanneton " peut faire " piauler la littérature ".
Sommaire
LES DEPOSITAIRES DE L'HUMAIN
L'effroi de l'animal
Les Bêtes de Pierre Gascar : la passion de l'être animal
Ce sous-animal qu'on appelle un homme ; l'animal et les secrets de la vie dans l'oeuvre de Céline
LES MIROIRS DU MOI
Histoire des trois hérons (La Fontaine, Buffon, Michelet) : étude intertextuelle d'un cas d'anthropomorphisme