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La recherche entreprise ici se propose d'étudier l'ceuvre poétique de Rimbaud à travers une catégorie du discours, à savoir l'adjectif qualificatif. L'examen de ce signe vu comme un détail syntaxique interne témoigne d'une façon de s'exprimer aussi subversive qu'originale. Ainsi, cette nouvelle sémiotique, établie suivant de nouvelles normes, et cette volonté de créer des codes signifiants marquent la consubstantialité de deux notions antagonistes dans Poésies : l'acte de l'agression et l'acte de la création.
Cela signifie qu'au-delà d'une écriture génératrice de brouillage, il y a un type d'organisation dont le secret est difficile à percer, mais qui peut mener au décodage du message poétique. C'est ce qui semble motiver des notions esthétiques prônées par Rimbaud, telles que "l'alchimie verbale" ou "le dérèglement raisonné", notions qui montrent bien que l'écriture rimbaldienne se fait autorégénératrice en impulsant une nouvelle logique et une nouvelle motivation pour les signes.
L'adjectif, qui nous semble donc être un signe très représentatif de l'univers sémantique de Rimbaud et qui recèle un potentiel de sens prolifique, nous permettrait une relecture du texte rimbaldien suivant plusieurs modalités d'investigation.