Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Kubik, le cube dans ses nombreuses acceptions en russe, les trois dimensions de l'espace et du temps, la fragmentation détaillée et transcendante de...
Lire la suite
Kubik, le cube dans ses nombreuses acceptions en russe, les trois dimensions de l'espace et du temps, la fragmentation détaillée et transcendante de la mémoire cubiste, mais aussi un caniche parisien trop gâté, ultime avatar du barbet de Faust... " Non pas un roman ou une nouvelle, ni un essai ni un journal de voyage, mais simplement un solo pour basson et orchestre ": l'auteur définit ainsi lui-même ce texte constamment à la recherche d'un " effet de présence " presque magique, né du son originel, du mot-Psyché. Kubik est un des récits clés de la nouvelle prose " mauviste " par laquelle Valentin Kataïev (1897-1986) tenta de rompre, à partir des années 1960, avec le réalisme socialiste toujours ambiant. Arthur Miller parlait plus simplement, à propos de cette oeuvre, de la " quête lyrique d'une enfance, d'une innocence perdue ", qui va entraîner deux Russes exilés à travers l'Europe, de Paris à Odessa, en passant par l'Allemagne, la Roumanie et la Bulgarie, l'évocation de Luther et Goethe, Tolstoï, Bounine et Mandelstam...