Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
De tout temps, juifs et chrétiens - ou, en ce siècle, des psychologues comme Carl Gustav Jung - se sont interrogés sur le livre de Job. Cette œuvre...
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De tout temps, juifs et chrétiens - ou, en ce siècle, des psychologues comme Carl Gustav Jung - se sont interrogés sur le livre de Job. Cette œuvre troublante aborde si directement l'absurdité du mal que l'on a pu remettre en cause son origine, voire sa place dans le canon biblique.
Annick de Souzenelle, avec les mêmes outils que pour son analyse du livre de l'exode dans l'Egypte intérieure (racines des mots hébraïques, psychologie des profondeurs, lecture symbolique et mythologie, théologie chrétienne), éclaire le récit de Job d'un jour radicalement nouveau.
La " descente aux enfers " de ce juste accablé par Satan avec la permission divine - permission qui, précisément, fait scandale - devient alors un véritable chemin initiatique. L'auteur du symbolisme du corps humain montre ici comment chacun des maux qui frappent le malheureux, chacun des discours consolateurs ou moralisateurs de ses amis et de son épouse, chacune des lamentations et des révoltes de Job sont autant d'étapes vers la mort définitive du " vieil homme " en lui, qui l'élèvent vers la lumière. Alors seulement il peut affronter ses animaux intérieurs - symboliques eux aussi -, puis les monstres Béhémoth et Léviathan, dont le cœur n'est autre que le NOM divin que tout homme porte en lui.