Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La bisexualité de ce personnage historique consacre-t-elle une mise en péril du pouvoir royal de Charles VII ? La " Bergère de Domrémy " n'était-elle...
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La bisexualité de ce personnage historique consacre-t-elle une mise en péril du pouvoir royal de Charles VII ? La " Bergère de Domrémy " n'était-elle pas en fait un prince bâtard appelé à jouer aux côtés de ses demi-frères de sang royal un rôle éminent dans la lutte contre les Anglois ? Pourquoi ce personnage que l'Histoire a toujours présenté comme une femme, malgré les incohérences et le manque de logique flagrant, ne serait-il pas un prince bâtard, victime d'un commerce d'enfants entre la Cour et Domrémy ? Cette hypothèse de la masculinité de Jeanne liée à sa naissance royale, remet en cause le " mythe de la bergère " jusqu'à présent accepté par tous et qui se révèle actuellement obsolète. En cette période troublée du Moyen-Age, comment de grands capitaines de guerre, tels Dunois et Gilles de Rais, auraient-ils pu n'être que des seconds d'une villageoise et lui obéir aveuglément ? Comment le futur roi aurait-il confié à une femme une armée forte de milliers d'hommes ? Ce personnage ambigu présentait-il un danger pour la couronne de France ? Le procès de Rouen n'avait-il pas simplement comme fondement canonique le travestisssement d'un homme en femme, crime passible du châtiment du bîcher, comme toute hérésie ? On peut se demander pourquoi la monarchie française, pendant plus de cinq siècles, n'a jamais songé à faire béatifier ce héros " féminin " qui avait amené le dauphin au sacre et pourquoi a-t-il fallu attendre la IIIe République pour ce faire avec une canonisation intervenue fort utilement pour redynamiser le patriotisme des Français en 1920, au lendemain de la Grande Guerre ? Le mérite de l'auteur est d'avoir soulevé le voile et d'oser remettre en question une vérité révélée, alors que les pièces d'archives les plus sérieuses sont conservées secrètes. Est-ce une hérésie nouvelle que d'avoir posé ce problème ?