Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La littérature romanesque et bien plus encore le cinéma, nous proposent régulièrement des histoires d'aventuriers, hommes ou femmes, sortis tout droit...
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La littérature romanesque et bien plus encore le cinéma, nous proposent régulièrement des histoires d'aventuriers, hommes ou femmes, sortis tout droit de l'imagination de leurs auteurs. Dans cette biographie de Jean Laborde (1805-1878), tous les ingrédients d'un bon film d'aventure sont réunis, à la différence que les événements relatés dans cet ouvrage et les personnages qui les ont vécus ont réellement existé. Fils d'un forgeron d'Auch, Jean Laborde part à 22 ans courir fortune aux Indes. Une fois cet objectif atteint, trois ans plus tard il se laisse embarquer pour une chasse au trésor dans le canal du Mozambique. Pris dans une tempête, son navire est jeté sur la côte malgache ; c'est donc ruiné, en 1831, qu'il prend pied sur la Grande Ile. Recueilli par un traitant créole de Maurice, il est présenté à la reine Ranavalona Ière qui souhaite voir la création dans ses états d'une manufacture de fusils afin de lutter contre l'appétit grandissant des deux nations rivales européennes coloniales, la France et l'Angleterre. Commence alors une aventure que l'on pourrait penser sortie de l'imagination d'un Robert Louis Stevenson, d'un Daniel Defoe ou bien encore d'un Jules Verne Napoléon III fait de lui, en 1862, le premier consul de France à Madagascar. Jean Laborde décède le 27 décembre 1878, à l'âge de 73 ans. Il est enseveli dans son tombeau de Mantasoa, à quelques kilomètres d'Antananarivo, avec les honneurs dû à un prince Andriamasinavalona, ce qu'il était devenu par décision de la reine Ranavalomanjaka Ière.