Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Redécouvert à l'époque romantique en France et en Allemagne, Jean Fouquet (vers 1420-1478?) est principalement peintre et illustrateur de manuscrits....
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Redécouvert à l'époque romantique en France et en Allemagne, Jean Fouquet (vers 1420-1478?) est principalement peintre et illustrateur de manuscrits. Il est très tôt reconnu comme un artiste hors pair, très apprécié par les milieux de la cour, pour lesquels il réalise des portraits admirables : le plus connu est celui du "très victorieux roi de France" Charles VII qui se trouve au Louvre. Son retable d'autel de la Pietà de l'église paroissiale de Nouans révèle des moyens picturaux d'une liberté extraordinaire en son temps, un XVe siècle où la peinture est aussi
et surtout dans les livres, trésors précieux qui sont l'apanage des cours princières et des rois. Fouquet est orfèvre en la matière. Les peintures si séduisantes dans la fraîcheur inaltérée de leur coloris dont il illustre par exemple les Grandes Chroniques de France ou les Heures d'Étienne Chevalier expriment, dans des mises en scène sublimes, la quintessence des préoccupations historiques, religieuses et politiques des élites qui
le commanditent : Charles VII, Louis XI, Guillaume Jouvenel des Ursins, Laurens Girard ou Etienne Chevalier. Exact dans l'étude des êtres comme dans celle des paysages, il reproduit les scènes historiques et celles qu'il lit dans l'Evangile comme des événements contemporains, sur lesquels
il porte un oeil neuf. Véritable hymne au pouvoir de transfiguration de la lumière, ses oeuvres révèlent un goût prononcé pour les formes pures et les problèmes de perspective ainsi qu'une étonnante maîtrise des effets atmosphériques, des reflets et de la diversité des matières. La synthèse personnelle qu'il opère entre l'ars nova flamande et la première Renaissance italienne fait de lui l'un des grands peintres du XVe siècle, à l'égal de Van Eyck ou de Fra Angelico.