Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Tout sauver par un verbe le plus exactement pur ", telle est la mission que Jean Follain assigne à la poésie. " Tout ", c'est-à-dire cet " univers...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 9 octobre
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Résumé
" Tout sauver par un verbe le plus exactement pur ", telle est la mission que Jean Follain assigne à la poésie. " Tout ", c'est-à-dire cet " univers singulier " que le poète veut " délivrer ", mais qu'il ne peut " construire " sans les êtres et les choses qui y trouvent place. A cette poétique quasi mallarméenne correspond une prose quasi proustienne : si tout est à " sauver ", c'est que tout est déjà perdu en réalité, mais aussitôt, à l'instant et pour ainsi dire immédiatement, retrouvé par la grâce de l'enfance comme par la nécessité poétique.
Cet essai met donc l'accent sur les ambiguïtés d'une œuvre qui tranche d'autant moins entre réel et symbole que par définition les objets de la représentation y sont symboliques. Cela fonde une inquiétante étrangeté dont les symptômes se convertissent, en l'absence de toute prétention philosophique, en signes d'une phénoménologie, voire d'une ontologie poétique.
Ce poète prétendument réaliste se révèle ainsi nominaliste, mais cette poésie sans métaphore se fait aussi poésie de la grammaire. Le poème se présente comme un objet clos sur lui-même, et finement articulé ; or voici que d'infimes écarts se multiplient qui font vibrer les mots, rayonner le poème. De ces tremblements de texte naît l'émotion du lecteur.