Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le 14 avril 1944, deux jeunes gens, Rudolf Vrba et Fred Wetzler s'évadent d'Auschwitz. Ils n'ont qu'une hâte : témoigner. Il faut faire vite. Le 25...
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Le 14 avril 1944, deux jeunes gens, Rudolf Vrba et Fred Wetzler s'évadent d'Auschwitz. Ils n'ont qu'une hâte : témoigner. Il faut faire vite. Le 25 avril leur "Rapport sur les camps de concentration d'Auschwitz-Birkenau-Maïdanek" est transmis au chef de la communauté juive de Hongrie, puis au Pape, à Roosevelt, à Churchill. On sait la suite : en Hongrie, sur un million de juifs, quatre cent mille seront assassinés. Le monde libre a tardé à réagir. Je me suis évadé d'Auschwitz est la matière humaine qui a nourri le Rapport. Humaine et inhumaine. Une chronique méticuleuse, sordide et sublime, désespérée et emplie d'espoir. Un témoignage dont chaque page se grave dans la mémoire du lecteur. Vrba fut interné en juin 1942. Affecté au Sonderkommendo (Service des biens confisqués), il devient ensuite secrétaire du Camp de la Quarantaine. Où qu'il soit Vrba note, répertorie, enquête, démonte la mécanique nazie. Il comptabilise. Travail fou où le souci de vérité sert de fil rouge. Je me suis évadé d'Auschwitz nous apporte un éclairage nouveau sur ce que fut la réalité du camp. Sur des faits peu connus, par exemple la tentative d'insurrection qu'il relate, en partie, dans le film de Claude Lanzmann, Shoah. Sur la capacité des hommes à résister.