La géniale Jeanne Willis a l'allure de Marilyn Monroe et une réserve inépuisable d'humour dont elle emplit poèmes, albums et romans pour enfants et adolescents. Adieu la publicité, dont elle a été auparavant l'une des "créatives" les plus prisées à Londres ! Elle déplore ne savoir ni dessiner, ni peindre. Voilà qui a laissé toutes ses chances à un certain illustrateur nommé. Tony Ross ! Tony Ross est né à Londres en 1938 : fils de prestidigitateur, petit-fils de musicien, arrière-petit-fils d'un des illustrateurs de Charles Dickens, et descendant du grand clan des Ross, de l'ancienne contrée viking des Highlands écossaises.
Il souhaitait devenir pilote d'avion et il est devenu illustrateur après son échec à l'examen d'entrée de l'École de l'air : dessiner était la seule chose qu'il savait faire ! Il entreprend des études de dessin, travaille dans la publicité puis enseigne à l'école des Beaux-Arts de Manchester.Il commence par publier des dessins humoristiques désopilants dans la presse et ses premiers livres pour les enfants en 1973.
Il est aujourd'hui l'un des auteurs-illustrateurs britanniques les plus reconnus, avec plus de 350 livres à son actif, publiés dans dix-huit pays et sur les cinq continents. Brillant technicien, il sait aussi merveilleusement peindre "à la manière de". Mais ce qu'il aime avant tout, c'est raconter des histoires aux enfants et les faire rire. Tony Ross croit au Père Noël, adore les contes de fées et les histoires de reines et de rois, surtout quand les princes et les princesses sont de sacrés garnements ! C'est un poète qui sait aussi bien jongler avec les mots qu'avec les couleurs.
Il aime aborder tous les sujets même les plus graves en faisant rire, autant avec les mots qu'avec les images animées où toutes les apparitions prennent corps. Son talent irrésistible fait sillonner le lecteur avec la plus grande volupté dans un monde a la fois insolent et réconfortant. Tony Ross vit en Angleterre, au bord de la mer, avec sa femme et sa fille. "Ma principale ambition, c'est de divertir.
Souvent, je réécris à ma manière des histoires traditionnelles pour contribuer à les faire connaître aux enfants d'aujourd'hui. Et, parfois, j'écris mes propres contes parce que je ne peux pas m'en empêcher". "Les illustrateurs doivent lire. Ils doivent être bons lecteurs. Je le dis sans cesse à mes élèves".