Ce livre a été une relecture pour moi, dans le cadre de ma lecture suivante. Mais je suis tout de même contente de l’avoir relu et je l’ai dévoré, encore plus vite qu’à la lecture initiale. Une journée pour ce petit bijou de 478 pages.
C’est l’histoire d’une famille, composée de Moody, un médecin iranien vivant aux Etats-Unis, marié à Betty, une américaine. Ensemble, ils ont eu une petite fille, Mahtob. Le 3 août 1984, toute la petite famille s’envole pour l’Iran. Pourtant, Betty a l’impression d’avoir fait la plus grosse erreur de sa vie. Son impression va
se confirmer quinze jours plus tard, lorsque Moody lui annonce que désormais, ils ne rentreront pas en Amérique, qu’ils allaient vivre en Iran. C’est ce jour-là que le cauchemar de Betty commence, mais aussi son combat…
Comment faire une critique sur un sujet aussi sensible ? Je n’ai pas beaucoup de mots pour décrire ce que j’ai ressenti à la lecture de ce livre. Ca fait peur, très peur quand même. Mais c’est un livre qui ouvre l’esprit je trouve. On ne peut pas ressortir de cette lecture indemne, sinon, je dirais haut et fort, vous n’avez pas de cœur ! C’est un livre qui amène à réfléchir, à se poser certaines questions…
Pour ma part, je me suis demandé comment un père de famille pouvait faire cela à sa femme, mais aussi à sa fille. Comment pouvait-on changer radicalement de comportement, lui qui était très américanisé comme on dit. Parce que Moody était prêt à tout pour que sa famille reste en Iran, quitte à battre sa femme et sa petite fille qu’il considérait pourtant comme une princesse quelques mois plus tôt en Amérique. Je me suis aussi posé la question sur son état psychologique. En effet, Betty raconte que parfois, son mari pouvait être aimant, et un petit moment après, péter les plombs comme on le dit si bien. A-t-il un souci psychologique ? Mais malgré toutes ses questions, je ne peux me résoudre à ne pas lui en vouloir. Un homme ne devrait pas aller à l’encontre de sa femme, de sa fille, les battre, les séparer, c’est inhumain.
Concernant Betty, oui, parce que c’est tout de même elle qui écrit le livre, il ne faut pas l’oublier ! J’ai eu beaucoup de compassion pour elle, j’ai eu l’impression de mener son combat avec elle. Comme quoi : « Quand on veut, on peut ». Cette phrase va aider Betty dans ses démarches, tout au long de sa captivité en Iran. Elle tente par tous les moyens de rentrer en Amérique, avec sa fille qui, elle aussi, le désire plus que tout. Betty fera tout ce qui est en son possible pour y arriver, parfois au péril de sa vie, parfois en se demandant si elle reverrait sa fille. Mais là encore, elle ne fait pas les choses bêtement, ça mérite de la réflexion car elle sait que si Moody se doute de quelque chose, il est capable du pire. Elle a tout de même peur pour sa fille, mais en aucun cas elle n’abandonne. Elle mène ce combat pour elle, pour sa fille, mais aussi pour sa famille en Amérique : ses deux garçons, issus d’une première union, mais aussi ses parents, dont le père est mourant et qu’elle aimerait tant revoir en vie… C’est un combat qui me laisse sans voix car à chaque personne rencontrée, l’espoir renaît et on ne peut refermer ce livre sans en savoir la fin.
Je finirai cette critique en abordant les lois que je juge mal faîtes. Ces choses-là ne devraient pas arriver. C’était il y a longtemps et pourtant, cela arrive encore… En 2013, je trouve cela scandaleux !
Jamais sans ma fille - Betty Mahmoody
Ce livre a été une relecture pour moi, dans le cadre de ma lecture suivante. Mais je suis tout de même contente de l’avoir relu et je l’ai dévoré, encore plus vite qu’à la lecture initiale. Une journée pour ce petit bijou de 478 pages.
C’est l’histoire d’une famille, composée de Moody, un médecin iranien vivant aux Etats-Unis, marié à Betty, une américaine. Ensemble, ils ont eu une petite fille, Mahtob. Le 3 août 1984, toute la petite famille s’envole pour l’Iran. Pourtant, Betty a l’impression d’avoir fait la plus grosse erreur de sa vie. Son impression va se confirmer quinze jours plus tard, lorsque Moody lui annonce que désormais, ils ne rentreront pas en Amérique, qu’ils allaient vivre en Iran. C’est ce jour-là que le cauchemar de Betty commence, mais aussi son combat…
Comment faire une critique sur un sujet aussi sensible ? Je n’ai pas beaucoup de mots pour décrire ce que j’ai ressenti à la lecture de ce livre. Ca fait peur, très peur quand même. Mais c’est un livre qui ouvre l’esprit je trouve. On ne peut pas ressortir de cette lecture indemne, sinon, je dirais haut et fort, vous n’avez pas de cœur ! C’est un livre qui amène à réfléchir, à se poser certaines questions…
Pour ma part, je me suis demandé comment un père de famille pouvait faire cela à sa femme, mais aussi à sa fille. Comment pouvait-on changer radicalement de comportement, lui qui était très américanisé comme on dit. Parce que Moody était prêt à tout pour que sa famille reste en Iran, quitte à battre sa femme et sa petite fille qu’il considérait pourtant comme une princesse quelques mois plus tôt en Amérique. Je me suis aussi posé la question sur son état psychologique. En effet, Betty raconte que parfois, son mari pouvait être aimant, et un petit moment après, péter les plombs comme on le dit si bien. A-t-il un souci psychologique ? Mais malgré toutes ses questions, je ne peux me résoudre à ne pas lui en vouloir. Un homme ne devrait pas aller à l’encontre de sa femme, de sa fille, les battre, les séparer, c’est inhumain.
Concernant Betty, oui, parce que c’est tout de même elle qui écrit le livre, il ne faut pas l’oublier ! J’ai eu beaucoup de compassion pour elle, j’ai eu l’impression de mener son combat avec elle. Comme quoi : « Quand on veut, on peut ». Cette phrase va aider Betty dans ses démarches, tout au long de sa captivité en Iran. Elle tente par tous les moyens de rentrer en Amérique, avec sa fille qui, elle aussi, le désire plus que tout. Betty fera tout ce qui est en son possible pour y arriver, parfois au péril de sa vie, parfois en se demandant si elle reverrait sa fille. Mais là encore, elle ne fait pas les choses bêtement, ça mérite de la réflexion car elle sait que si Moody se doute de quelque chose, il est capable du pire. Elle a tout de même peur pour sa fille, mais en aucun cas elle n’abandonne. Elle mène ce combat pour elle, pour sa fille, mais aussi pour sa famille en Amérique : ses deux garçons, issus d’une première union, mais aussi ses parents, dont le père est mourant et qu’elle aimerait tant revoir en vie… C’est un combat qui me laisse sans voix car à chaque personne rencontrée, l’espoir renaît et on ne peut refermer ce livre sans en savoir la fin.
Je finirai cette critique en abordant les lois que je juge mal faîtes. Ces choses-là ne devraient pas arriver. C’était il y a longtemps et pourtant, cela arrive encore… En 2013, je trouve cela scandaleux !