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"Dans la revue de l’ordre des infirmiers et infirmières du Québec que l’on reçoit une fois par mois, j’ai vu qu’on demandait du personnel infirmier pour travailler à la Baie-James. Je décidai que j’essaierais de me faire embaucher. Ce genre de travail m’a toujours intéressé. Les infirmières des dispensaires ont beaucoup plus d’autonomie, elles ont des protocoles d’établis et se servent beaucoup de leur jugement pour poser des diagnostics infirmiers basés sur leurs expériences.
Elles peuvent faire des examens physiques complets, elles ont ce qu’on appelle un rôle élargi. Elles débordent souvent de leurs tâches habituelles et pratiquent des gestes tolérés par l’OIIQ, mais pas vraiment acceptés ailleurs que dans les dispensaires des régions éloignées. Il faut comprendre que la plupart des dispensaires dans le nord n’ont pas de médecins sur place". Retour sur une vie professionnelle certes marquée par le désir d’aider autrui… mais surtout originale en ce sens qu’elle s’est déroulée loin du milieu hospitalier traditionnel.
Une carrière courageuse, hors des sentiers battus, que Daniel Gionet relate dans ce témoignage où il ne tait ni ses moments de bonheur, ni les creux de la vague, ni ses sacrifices, ni ses blessures. Aussi "Infirmier, le chemin d’une vie" dépeint-il avec transparence, sans enjolivure, une trajectoire, pas toujours aisée, vers la réalisation de soi.