Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" C'était un monstre un peu sacré mais timide qui exaspérait les intellectuels fin de siècle en faisant du classique. E.M. Forster n'a écrit que...
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" C'était un monstre un peu sacré mais timide qui exaspérait les intellectuels fin de siècle en faisant du classique. E.M. Forster n'a écrit que cinq romans, mais qui marquent le siècle. Avec un bon sens ironique, il disait leurs quatre vérités à tous ceux qui dérapaient du stylo. Et il se retrouva au centre des intellectuels anglais sans l'avoir fait exprès. James Joyce et toute l'avant-garde de Bloomsbury le détestaient. Mais il était le point de référence. Pour tous, partisans ou détracteurs, il était le phare, clignotant parmi les incertitudes de l'Histoire, les écueils de l'entre-deux-guerres, les hoquets des idéologies et le déclin de l'Occident. Il faut de placides classiques de cette trempe pour rassurer les avant-gardes qui jouent la littérature à la roulette russe. "
Jacques Cabau
Le Point