Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Cette Histoire des Contois est une œuvre de journaliste, certes, mais quoique l'auteur s'en défende par modestie, œuvre d'historien en même temps....
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Cette Histoire des Contois est une œuvre de journaliste, certes, mais quoique l'auteur s'en défende par modestie, œuvre d'historien en même temps. Les archives municipales ont été passées au peigne fin et les archives départementales largement consultées. On pourrait, avant même d'ouvrir ce livre, poser à Georges Delserre-Tabaraud la question : " Pourquoi Histoire des Contois, plutôt qu'Histoire de Contes selon la coutume ? ". On en trouvera la réponse au fil de la lecture, exprimée ici et là en des paragraphes très concis, mais surtout étalée en filigrane dans le livre tout entier. Certes, les grands événements, les gestes des grands personnages, les grandes dates y sont consignés. Mais l'intérêt essentiel de l'auteur va aux hommes et aux femmes courbés sur la terre, se porte sur les structures sociales et leurs modifications au cours des temps, sur le processus qui conduisit à la naissance des " notables "... Histoire des Contois, c'est un titre. Il pourrait être le vocable final de cette longue quête du passé d'un terroir, l'aboutissement d'une vaste recherche et d'une vraie découverte : " ... ce n'était pas la verte vallée où des paysans et des paysannes en costumes folkloriques dansaient le soir la farandole, mais la confirmation d'un monde rude, difficile, où le travail était pénible, ses résultats incertains et sans cesse remis en cause par les sautes d'humeur de la nature. Un peuple fier et pauvre, accroché de toutes ses forces à une terre ingrate, sa terre... ".