Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Des origines...
" Lors de la grande expansion des peuples celtes, cinq ou six siècles avant notre ère, les Allobroges envahirent la région savoyarde...
Lire la suite
Des origines...
" Lors de la grande expansion des peuples celtes, cinq ou six siècles avant notre ère, les Allobroges envahirent la région savoyarde et s'y fixèrent. Déjà depuis de très longs siècles des hommes vivaient aux bords du Rhône et de l'Isère Les premiers avaient habité les grottes du Salève ou du Vuache, au temps où les grands glaciers descendus jusqu'à Lyon et à Valence commençaient à peine à se retirer vers le Faucigny, la Tarentaise et la Maurienne. Ils ressemblaient, paraît-il, aux modernes esquimaux ; ils taillaient leurs outils et leurs armes dans le silex ; ils chassaient les marmottes, alors nombreuses dans les moraines qui sont devenues depuis des coteaux verdoyants ; ils chassaient surtout le renne et quand ces animaux s'éloignèrent vers le Nord et les frimas, ils les suivirent. "
à nos jours...
On le voit, cet état présent est mouvementé et confus. La vieille province est emportée, à une vitesse quelque peu vertigineuse, par le devenir qui emporte la France, l'Europe, un monde entier devenu solidaire. Pour le meilleur, mais aussi pour le pire ; on ne le sait que trop. Dans quelle mesure la Savoie reste-t-elle maîtresse de son sort ? Seule dépend encore d'elle la façon dont elle s'adaptera à une ère nouvelle. Puissent ces conseillers et ses maîtres y parvenir, sans abîmer les beautés de son sol, sans ruiner ce qui reste utilisable dans la vieille demeure, sans altérer les qualités foncières que ses fils ont assez généralement su garder, ou retrouver, dans tous les troubles de leur histoire.