Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Je te trouve très bien en capitaine sur la photographie ", écrit Françoise à son père en novembre 1914. Elle a six ans. Ce lien épistolaire entre...
Lire la suite
" Je te trouve très bien en capitaine sur la photographie ", écrit Françoise à son père en novembre 1914. Elle a six ans. Ce lien épistolaire entre père et fille se maintient au fil des années difficiles - décès de Jacqueline, la sœur aînée, dépression de la mère, rupture des premières fiançailles... En juin 1938, après une crise particulièrement violente, Françoise éprouve le besoin d'une mise au point : " Cette lettre [...] brisera peut-être tout entre nous et alors mieux vaut maintenant car nous ne pourrions que nous faire plus de mal en continuant à nous voir avec des malentendus entre nous; mais elle risque aussi de me réhabiliter à tes yeux et de sauver notre affection. Si je suis "ton" enfant, je ne suis plus "une" enfant. Au lieu d'être "très triste" de m'aimer "malgré tout" tu comprendras peut-être que je suis une femme qui te fait honneur... "