Lorsqu'il est question de témoignage, de récit, de mémoire, de souvenir, la qualité littéraire et l'académisme compte moins que le contenu. La force du récit repose en effet de prime abord sur la véracité des faits puis dans la capacité à transmettre des sentiments, des émotions par la mise en forme du texte. Il en est ainsi des Annes Frank et/ou Primo Levi.
Ces fragments sont parus pour la première fois en allemand en 1995. L'ouvrage a reçu de nombreux prix dans le monde et a été rapidement traduit en une dizaine de langues. La dernière page 'accrocheuse' résume un contenu
a posteriori tout aussi accrocheur. Retenons ce seul mot "inoubliable". L'holocauste, l'enfance, les tribulations en "enfer", la sensibilité, l'émotion, l'adoption. Tout y est.
Sauf que : Que nenni.
Lu (rapidement) lors sa parution lors de sa traduction française en 1997, c'est en parcourant la période 33/45 que ce titre nous est revenu en main.... D'ou ce post.
Qu'en dire quelques années plus tard connaissant alors l'histoire et les péripéties du faussaire ? 1) Le texte devient faible, voir usurpateur, voir manipulateur, voir affairiste et de toute façon sans intérêt . CQFD (nb : il a été retiré par tous les éditeurs en 1999... et on se demande comment on le trouve par exemple ici!. L'auteur ? Binjamin Wilkomirski né Bruni Grosjena en suisse le 12/02/1941 à Biel. Il est le fils illégitime d’Yvonne Grosjean, une Suisse atteinte de légers troubles psychiques qui l'abandonne. Son enfance se situe en Suisse et non en Pologne. Il est placé dans différentes famille d'accueil avant que le docteur Walter Dössekker et son épouse Martha le prenne sous leur toit puis l'adopte. En 1986, ses parents adoptifs décédés. Il trouve dans le grenier un livre concernant le traitement psychologique et psychiatrique des enfants qui sont allés dans des camps de concentration. L'idée lui viendra, dans le cadre d'une thérapie d'en faire un remake.... D'ou ces fragments. Pauvre mémoire, pauvre hère, pauvre imposteur. Faut-il être plus que menteur, déséquilibré et traumatisé ou alors est-ce les démons de l'égocentrisme, de la reconnaissance et les droits d'auteurs éventuels qui pousse la mémoire et les faits au révisionnisme ? Triste personnage ! Triste entreprise que cet ouvrage ! Souhaitons que l'auteur violoncelliste suivent les partitions en maîtrisant clés, gammes, portées, notes, croches et silences.
1 étoile pour l'arbre débité... 1 astéroïde non encore découvert dans l'univers pour l'ouvrage et son auteur !!
Le cynisme pseudo témoignage d'un faussaire déséquilibré
Lorsqu'il est question de témoignage, de récit, de mémoire, de souvenir, la qualité littéraire et l'académisme compte moins que le contenu. La force du récit repose en effet de prime abord sur la véracité des faits puis dans la capacité à transmettre des sentiments, des émotions par la mise en forme du texte. Il en est ainsi des Annes Frank et/ou Primo Levi.
Ces fragments sont parus pour la première fois en allemand en 1995. L'ouvrage a reçu de nombreux prix dans le monde et a été rapidement traduit en une dizaine de langues. La dernière page 'accrocheuse' résume un contenu a posteriori tout aussi accrocheur. Retenons ce seul mot "inoubliable". L'holocauste, l'enfance, les tribulations en "enfer", la sensibilité, l'émotion, l'adoption. Tout y est.
Sauf que : Que nenni.
Lu (rapidement) lors sa parution lors de sa traduction française en 1997, c'est en parcourant la période 33/45 que ce titre nous est revenu en main.... D'ou ce post.
Qu'en dire quelques années plus tard connaissant alors l'histoire et les péripéties du faussaire ? 1) Le texte devient faible, voir usurpateur, voir manipulateur, voir affairiste et de toute façon sans intérêt . CQFD (nb : il a été retiré par tous les éditeurs en 1999... et on se demande comment on le trouve par exemple ici!. L'auteur ? Binjamin Wilkomirski né Bruni Grosjena en suisse le 12/02/1941 à Biel. Il est le fils illégitime d’Yvonne Grosjean, une Suisse atteinte de légers troubles psychiques qui l'abandonne. Son enfance se situe en Suisse et non en Pologne. Il est placé dans différentes famille d'accueil avant que le docteur Walter Dössekker et son épouse Martha le prenne sous leur toit puis l'adopte. En 1986, ses parents adoptifs décédés. Il trouve dans le grenier un livre concernant le traitement psychologique et psychiatrique des enfants qui sont allés dans des camps de concentration. L'idée lui viendra, dans le cadre d'une thérapie d'en faire un remake.... D'ou ces fragments. Pauvre mémoire, pauvre hère, pauvre imposteur. Faut-il être plus que menteur, déséquilibré et traumatisé ou alors est-ce les démons de l'égocentrisme, de la reconnaissance et les droits d'auteurs éventuels qui pousse la mémoire et les faits au révisionnisme ? Triste personnage ! Triste entreprise que cet ouvrage ! Souhaitons que l'auteur violoncelliste suivent les partitions en maîtrisant clés, gammes, portées, notes, croches et silences.
1 étoile pour l'arbre débité... 1 astéroïde non encore découvert dans l'univers pour l'ouvrage et son auteur !!