Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En 1864, les Goncourt proclament l'urgence de lever « l'interdit littéraire » qui pèse sur les « basses classes ». Pourtant, celles-ci étaient...
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En 1864, les Goncourt proclament l'urgence de lever « l'interdit littéraire » qui pèse sur les « basses classes ». Pourtant, celles-ci étaient loin d'être absentes de la production écrite. Faute d'avoir accédé au roman sérieux, les pauvres faisaient l'objet d'une effervescence éditoriale effrénée : le traité sur la question sociale constitue le passage obligé d'une carrière politique ; le reportage sur les bas-fonds ou l'ouvrage « physiologique » sont des gages de succès éditoriaux toujours renouvelés. En quoi le roman réaliste et naturaliste du XIXe siècle est-il redevable à ces discours d'autorité ? A quels stéréotypes a-t-il nourri son imagination, ses personnages et ses scénarios ? Saisir le discours sur la pauvreté dans son dialogue incessant avec les écrits sociaux et philanthropiques auxquels il s'alimente, mais que parfois aussi il réfute, telle est l'ambition d'un ouvrage qui tente de cerner, dans les parcours romanesques du siècle passé, la mise en fiction d'une figure naissante du « nouveau pauvre ».