Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
pour cet ouvrage, Mehdi Lallaoui et Alain Nahum se sont répartis les rôles qui auraient de toute façon pu être interchangeables, car ils possèdent...
Lire la suite
pour cet ouvrage, Mehdi Lallaoui et Alain Nahum se sont répartis les rôles qui auraient de toute façon pu être interchangeables, car ils possèdent tous les deux, cette même passion pour les mots et pour l'image. L'image (animée) dont ils ont fait chacun leur métier. Enfants de l'émigration, leur rencontre, comme les feuilles des arbres renaissent au printemps, était une évidence. Leurs parents juifs d'Egypte et algériens, ont vécu à la première personne le fait d'exil. Aussi, il leur semblait légitime, de parler d'une autre façon de ce que leurs familles ont laissé en héritage. Il en résulte cet ouvrage. Leur propos à travers ce livre, est de revenir de façon poétique, sur les raisons pour lesquelles des hommes et des femmes de notre planète, quittent les régions qu'ils ont au cœur pour s'exiler vers les pays riches, dont la France fait partie. Il est de parler différemment, de faire vivre le ressenti sur les questions de l'exil, de l'exode, de l'errance. Les textes de Mehdi Lallaoui et les dessins d'Alain Nahum, nous guideront dans ce monde mitoyen et partagé par beaucoup de nos concitoyens. Ils susciteront le questionnement, afin de suggérer d'autres finalités au déplacement forcé. Ils donneront à comprendre la violence intérieure qui en résulte pour les personnes concernées, afin de faire vivre par cette plongée particulière, dans ce monde de l'étrange, une plus grande part de tolérance.