En cours de chargement...
"Excès de langages, excès de rythmes, de pensée : ainsi s'affirme la littérature, lorsqu'elle accède au grand art. L'ensemble est à déchiffrer, évaluer, de nouveau à interpréter. Les études qui suivent ont été rédigées enrre 1974 et 1983. Décennie dont le moins qu'on puisse dire est qu'elle fut décapante ; rien à regretter : au contraire. Curieusement, j'y retrouve à travers les Iangues les traces de ce que furent pour moi ces années.
Le voyage dans l'allemand singulier de Friedrich Hölderlin/Scardanelli, face à l'emprise de celui du discours philosophique, l'allemand de Hegel ou de Marx ; voire celui de Freud. Puis Joyce, Hopkins, dans leur anglais plutôt strange, et même strangerous. Et par leur intermédiaire, la découverte de l'aventure théologique (Duns Scot) et du latin médiéval, que Cantor, le grand mathématicien de la fin du XlXe siècle, pratiquait encore comme l'une de ses langues naturelles.
Enfin, en contrepoint constant pour moi depuis longtemps, l'oeuvre de Philippe Sollers et le français biblique, mais tout aussi bien baroquement médiatique, hébraïque et jésuite (horribile et delectabile auditu !) de Paradis. Ou de Femmes. Il y a dans tout cela, je le pressens, beaucoup d'obstination. D'autant que j'ai souvent eu conscience d'être confronté à des écrits qui dépassaient, et de loin, ce que je pouvais en dire.
Mais de qui d'autre parler ? A quoi d'autre se tenir ?" Jean-Louis Houdebine.