Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Anxieux devant la mort, l'homme se précipite, avide, dans le néant d'un avenir indéfini : mythes terrifiants, mots creux, désirs insatiables. Epicure...
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Anxieux devant la mort, l'homme se précipite, avide, dans le néant d'un avenir indéfini : mythes terrifiants, mots creux, désirs insatiables. Epicure nous rend à la plénitude de la vie présente. Le jeune Marx, encore marqué par l'idéalisme hégélien, avait discerné, dans cette philosophie de la liberté, des éléments dialectiques. Le matérialisme épicurien est assez souple pour passer par degrés, sans méconnaître la nouveauté des stades supérieurs, de la sensation à la réflexion, de la nature à la culture, du plaisir corporel, racine du bien-être, aux joies actives du savoir et de l'amitié, assez fortes pour annuler la douleur. L'invitation d'Epicure à se libérer s'adresse à chacun : hommes et femmes de tous âges et de toutes conditions. Car il n'est pas besoin d'être savant, ni d'attendre d'avoir gaspillé sa vie, pour apprendre à être heureux, ici-bas, maintenant.